mercredi 2 mars 2011

Fin de semaine à Hong Kong

On a passé la fin de semaine à Hong Kong comme d'autres partent à la campagne, dans Charlevoix ou dans les Laurentides, à leur chalet.
Hong Kong, c'est une sorte de Singapour, mais en plus chinois. De ce que nous avons vu, c'est une ville tout en hauteur, avec plein d'enseignes lumineuses partout. Mais, sans doute parce qu'on savait que le Japon nous attendait, nous étions surtout excités à l'idée de rejoindre Tokyo. Nous avons profité de ce que nous avons pu de Hong Kong, mais cela ne nous a pas vraiment emballés. Probablement à cause des gens que nous avons croisés et qui nous ont paru vraiment froids. Quand on arrive tout juste du Vietnam ou du Cambodge alors tout le monde nous souriait, le contraste est plutôt difficile.
Hong Kong fait très ville pour bourgeoise qui fait ses courses dans les magasins luxueux, plus encore que Singapour. C'est un endroit pour les frénétiques des emplettes. Sur Nathan Road, où nous logions, c'est plein de magasins Dior, Chanel, Louis Vuitton, etc. Et comme nous y étions pendant la fin de semaine, les touristes chinois affluaient en grand nombre pour dévaliser ces magasins. Alors ça bougeait dans tous les sens. Et même le dimanche, tout était ouvert. Outre les magasins de vêtements, il y a aussi des bijouteries ou des horlogers de renommée. Ils vendent des Rolex au prix fort, dans des boutiques super luxueuses. Et, sur le trottoir, face à la porte d'entrée, des gars se baladent, l'air de rien (on a surtout remarqué qu'ils semblaient Pakistanais ou Indiens). Ils proposent des fausses montres aux passants. Quand on les croise à la hauteur des magasins, on les entend dire : "Copy Watch ! Copy Watch !". Et il y en a plein qui offrent du parfum, des sacs, des costumes sur mesure. Toujours en face des magasins qui vendent du vrai. Mais comme ils ressemblent à n'importe quel passant, ils sont sans doute impossibles à attraper légalement.



Si Singapour est une ville très propre, aux bâtiments souvent immaculés, Hong Kong garde ce côté asiatique un peu anarchique. Tout se mélange avec plus ou moins de goût. De petits restaus et de petites boutiques traditionnels chinois vendant des poissons séchés (ou des moules, des huîtres, des crevettes séchées... qui puent terriblement !) sont coincés au milieu d'immenses tours de verres hyper modernes. C'est très surprenant. Notre hôtel, le Cosmic Guest House, était coincé dans une galerie commerciale, au 12e étage. Et autant la ville dégage un sentiment d'immensité, autant notre chambre était minuscule. Sans doute la plus petite qu'on n'ait eue depuis le début de notre voyage. On a demandé à en changer vu que le lit ressemblait plus à un lit simple qu'à un lit double. Mais même la nouvelle était petite. Mais pour le prix, on n'allait pas continuer à chialer.


Vue depuis le balcon de notre hôtel.
Nous avons ainsi longé quelques-unes des artères de la ville pour profiter des tours gigantesques, des couleurs des néons, des devantures gigantesques, des publicités plus grandes les unes que les autres.



Et, en plein milieu de notre île (nous étions dans le quartier de Kowloon), se trouvait un grand parc, le Kowloon Park. À certains endroits, il est vraiment calme (car quelle circulation il y a, dont plein de bus à deux étages dans le style londonien) et on peut y voir des familles s'y balader et aller contempler les flamands roses qui s'y prélassent (quand on les a vus, c'était l'heure de la toilette et pour certains de la bagarre...). Et, le dimanche, on peut aller y apprendre le kung-fu. Des Chinois viennent montrer des figures pendant deux heures. Ils sont une quarantaine et, seuls, à deux ou en groupes, ils montrent des figures pendant que de la musique relax est jouée. On a vu beaucoup de vieilles personnes (autant des hommes que des femmes) et il y en avait pour tous les goûts : des figures style Bruce Lee à la chorégraphie hyper zen interpretée à deux à l'heure en passant par des batailles contre des ennemis invisibles, sabre à la main. Les kimonos sont tous colorés et chacun des artistes apportait sa touche à cet art martial. On est restés du début à la fin avec d'autres amateurs et à la fin, les pros du kung-fu ont invité les spectacteurs volontaires à suivre une initiation. Eh bien les mouvements ont beau être très lents, à suivre c'est du costaud ! Mais les mamies du kung-fu reprenaient Guillaume dès que les mouvements n'étaient pas les bons.




On s'est aussi baladés sur l'Avenue of Stars de Hong Kong. Comme à Hollywood, le sol est rempli d'empreintes digitales de vedettes du cinéma asiatique. On en a vu plein, mais les plus célèbres et plus photographiées sont inconstestablement celles de Jackie Chan et de Bruce Lee. Ce dernier a même sa statue sur la balade qui longe la mer. Les flashs crépitent autant pour garder un souvenir du comédien que pour photographier le paysage qui l'entoure. À cet endroit, on a une vue vraiment géniale sur l'autre rive de Hong Kong (la Hong Kong Island). Les buildings semblent encore plus hauts, et toutes les grandes marques y ont leur bâtiments : Samsung, Epson, Panasonic, Fuji, HSBC, Nokia, LG, etc. Le spectacle est saisissant. Et la nuit, il est carrément fabuleux.







En effet, chaque soir, la ville organise une projection de lasers dans le ciel, depuis les buildings des deux rives. Le spectacle dure quatorze minutes, il est gratuit et magique. On s'assoit sur des marches, on lève la tête, et une musique de très bon goût joue pendant que les immeubles projettent des lumières vertes, blanches ou rouge dans les airs. Les devantures des buildings s'illuminent en même temps, changent de couleurs ensuite puis s'éteignent avant de se recolorer. C'est comme un feu d'artifice quotidien où les gratte-ciel sont les héros. Quelle bonne idée pour fêter sa ville. On a adoré ! En même temps, sur les quais, une exposition de petits bonshommes et de petites scènes était ouverte. Tout était fait en papier de riz avec de superbes lumières. Quelle belle soirée !




Afin de mieux voir la ville et avoir une idée de son étendue, nous sommes allés au "Peak". Sur l'île de Hong Kong, en face de celle où nous restions, il y a une butte sur laquelle on accède grâce à une cabine. On y est allés une fin de semaine, alors c'était noir de monde, mais comme tout est bien organisé, on n'a pas eu trop à attendre pour monter. Heureusement qu'il y a ces cabines, car ça monte à pic et la sensation est la même que quand on est dans un avion qui décolle. De tout en haut, on a fait une balade de trois kilomètres. Par un chemin circulaire, on a une vue sur les îles avoisinantes, sur le port, etc. C'est vraiment beau et très grand.

La passerelle qui surplombe la ville et de laquelle on a une superbe vue.



PS. Nous rédigeons ce blog depuis un Cybercafé de Tokyo. Les claviers sont complètement différents de ceux dont nous avons d'habitude. Alors retrouver les accents, les apostrophes, la barre d'espace et certaines autres touches relève de l'exploit surtout que tout est écrit juste en japonais. En plus, les Japonais ne sont pas des anglophones avertis et leur demander leur aide ne sert à peu près à rien. La communication est parfois difficile et donc ce blog est plus court que les autres pour des motifs purement dactylographiques, faute de pouvoir écrire dans des conditions optimales.

2 commentaires:

lys a dit…

Avant de quitter Hong Kong, pensez à rapporter quelques crevettes séchées pour votre retour à Montréal...

Bibi a dit…

Bientôt, Bibi y va apprendre le kung fu avec son ami Guillaume! ça c'est chouette!!!