jeudi 23 juin 2011

Neuf mois de transports

Pendant les neuf mois de voyage que nous avons faits, nous nous sommes déplacés quasi quotidiennement. Voici un petit topo des différentes formes que nos déplacements ont pris avec quelques remarques qui pourront peut-être servir à ceux qui suivront nos pas…

Après un rapide calcul, durant nos presque neuf mois de voyage, nous avons fait 80 voyages en bus, dont 21 de nuit. Sur ces voyages de nuit, parfois épiques, la plupart a eu lieu en Amérique du Sud, au Pérou et en Bolivie. Nous y avons aussi goûté au Vietnam, dans les bus couchettes, mais dans l’ensemble, c’est très peu reposant. On sauvait une nuit d’hôtel et on pensait ainsi rapidement profiter de la ville où on débarquait, mais en fait, on était souvent trop fatigués pour faire quoi que ce soit, alors on allait se coucher une grosse partie de la journée. Pis encore, des fois, à cause de la clim’ ou du froid qu’il faisait dans les bus, on arrivait malades. De plus, débarquer en ville à 4 heures le matin comme on l’a fait à Puno, au Pérou, est vraiment très glauque. Alors est-ce une bonne idée de faire du bus de nuit ? Sans doute si on veut éviter d’angoisser à bord, tellement les chauffeurs conduisaient comme des malades. Sans doute aussi si on a le sommeil lourd et que le voyage se fait dans un bus pas trop mal (en Argentine ou au Chili, par exemple). Mais vers la fin du voyage, au Laos, on a préféré voyager autrement, « à la bourgeoise », en prenant un avion entre Luang Prabang et Siem Reap et ainsi éviter un bon gros 30 heures de bus.





Notre plus long trajet en bus a eu lieu entre Punta Arenas, au Chili, et Puerto Montt, au Chili aussi. Mais à cause des glaciers, on a dû repasser par l’Argentine et on est ainsi restés près de 34 heures dans le bus. Une chance qu’il était confortable. On avait pris des billets « VIP », en bas et on avait de plus grands sièges. C’était à peine plus cher et ça valait la peine. Dans les bus, si le luxe existe, ça peut valoir la peine de dépenser un peu plus, surtout pour les très longs voyages.
Les bus en Nouvelle-Zélande remportent la palme. Non pour leur confort, mais pour la facilité à les prendre et pour les correspondances aussi. Les Visitor Information Centres (i-Site) vous donnent un billet de bus qui arrive toujours à la bonne heure, vous avez un siège attitré, et vous ne ratez jamais la correspondance.
Côté animation, les bus thaïlandais, laossiens, péruviens et boliviens se disputent le premier prix. Mais il faut aimer la musique. Et la musique à fond. En Asie, c’était du rock asiatique, dont le rythme est souvent le même. Et le même rythme pendant 10 heures de temps, c’est… très long ! Au Pérou et en Bolivie, on avait droit à Radio Ritmo Romántica, « Tu radio de baladas », en boucle, ou des films en boucle avec le son à fond. On a appris à aimer la chanson de Grupo 5, Te vas, te vas, que nous écoutons encore ici. Mais bon, on n’a pas eu d’autres choix que de la subir pendant les longues heures de bus. Et quand le chauffeur ne mettait pas la radio, des passagers allumaient leur radio portative et écoutaient de la musique, similaire à celle que le chauffeur aurait pu jouer. Une mention particulière au bus Buenos Aires-Salta, dans lequel Nicolas, notre hôte de bus nous a fait l’animation, organisant un bingo avec bouteille de vin pour le gagnant, nous racontait des blagues, etc.
Au Vietnam, on a eu le loisir de voyager dans de minuscules vans pouvant contenir une dizaine de personnes, mais nous étions près de 20 à y être entassés. Au début, c’est drôle et quand la chaleur devient intenable et que les muscles commencent à souffrir, on aimerait que les 4 heures de route restantes s’achèvent vite. Finalement, la van a craqué sous le poids, on est allés au garage, on a réparé puis on est repartis comme on était arrivés, craignant que l’auto brise à nouveau. Les passagers qui étaient avec nous, des Vietnamiens, ne semblaient pas choqués plus que cela, et on se demandait même si quelqu’un d’autre que nous avait fait la corrélation entre le bris mécanique et notre surnombre. Apparemment pas.


En Amérique du Sud, surtout quand on voyage dans les Andes à assez haute altitude, attention au mal des montagnes (le fameux sorroche). Pour éviter d’avoir trop mal à la tête dans le bus et d’être malade, nous avions toujours une gourde pleine d’une infusion de feuilles de coca que nous nous préparions avant le départ. On essayait de la boire en entier même si c’est vraiment dégueulasse et ça a fait de l’effet. Quand nous sommes allés de Huaraz à Pastoruri en bus, qui se trouve à près de 5 000 mètres d’altitude (à peine une petite semaine après que nous étions arrivés à Lima, soit au niveau de la mer), nous sommes tombés malades très vite après la descente du bus même si nous avions bu notre gourde, mangé du chocolat et tout le menu préparatoire à une telle excursion. À cause de la hauteur (donc la raréfaction de l’oxygène), nous avons peiné pour faire l’excursion et au retour, la moitié du bus était malade et vômissait dans une poubelle. Alors attention au mal des montagnes dans les Andes !


Les bus nous ont servis aussi lors des excursions que nous faisions. Nous sommes passés par des agences 38 fois, quasiment autant en Amérique du Sud qu’en Asie. Ce n’était pas toujours génial, mais parfois, on n’aurait pas pu rêver mieux. Comme à Bariloche, en Argentine, quand Jacqueline était notre guide. Superbe journée, pleine d’explications passionnées. C’est sûr que souvent, on aurait aimé rester plus longtemps sur les lieux et que notre groupe devait repartir, mais bon, c’est souvent moins cher par un groupe et plus simple que d’y aller par nous-mêmes. On réfléchissait toujours à deux fois pour comparer les offres proposées et la possibilité d’y aller par nous-mêmes.
À La Paz, on a pris un bus touristique dans la ville pour visiter la ville. Et ça vaut le coup car la ville est très escarpée. Le bus monte jusqu’en haut du centre-ville (mais pas dans la haute-ville) et de là, la vue est superbe en fin de journée. On passe par plein de coins méconnus et pas faciles d’accès. Alors souvent, pour découvrir une ville, ce genre de bus est bien utile.

Liste des trajets que nous avons faits en transport en commun, surtout en bus (on indique la nature du transport si ce n’est pas le bus. Quand rien n’est écrit, c’est qu’il s’agit d’un transport en bus). L’étoile (*) signifie qu’il s’agit d’un bus (ou d’un avion) de nuit. En dessous, en italique, la liste des excursions en minibus ou bus (on indique la nature du déplacement si ce n’est pas en bus):

Pérou
Lima-Huaraz*
Huaraz-Chavín de Huantar (A/R)
Huaraz-Caraz
Caraz-Lima*
Lima-Arequipa*
Arequipa-Cuzco*
Cuzco-Puno*
Puno-Copacabana

Huaraz-Pastoruri
Arequipa-Colca
Cuzco-Valle Sagrado
Puno-Sillustani
Puno-Îles d’Uros (bateau)


Bolivie
Copacabana-La Paz
La Paz-Cochabamba
Cochabamba-Villa Tunari (A/R)
Cochabamba-Santa Cruz*
Santa Cruz-Concepción
Concepción-San Ignacio de Velásquez
San Ignacio de Velásquez-San José de Chiquitos
San José de Chiquitos-Roboré
Roboré-San-Santiago de Chiquitos (A/R)
Roboré-Santa Cruz* (en train)
Santa Cruz-Tarija*
Tarija-Sucré*
Sucré-La Paz*
La Paz-Rio de Janeiro* (avion)

Copacabana-Îles du Soleil (bateau)
Tarija (vignobles)


Brésil
Rio de Janeiro-Angra
Angra-Ihla Grande (A/R, en bateau)
Angra-Paraty
Paraty-São Paulo
São Paulo-Florianopolis*
Florianopolis-Blumenau
Blumenau-Foz de Iguaçu*

Ihla Grande (bateau)

Argentine
Foz de Iguaçu (Brésil)-Buenos Aires*
Buenos Aires-Salta*
Salta-Pumamarca (A/R, aller en bus, retour en voiture)
Salta-La Rioja*
La Rioja-San Juan
San Juan-Mendoza
Mendoza-Bariloche*
Bariloche-El Calafate*

Buenos Aires-Tigre
Pumamarca (voiture)
La Rioja-Vallée de la Lune
San Juan (vignobles)
Mendoza (vignobles)
Bariloche (3 excursions, dont une en bateau)
El Calafate-Perito Moreno


Chili
El Calafate-Punta Arenas
Punta Arenas-Puerto Montt*
Puerto Montt-Ancud (île de Chiloé)
Ancud-Puerto Varas
Puerto Varas-Valdivia
Valdivia-Pucón
Pucón-Talca
Talca-Viña del Mar
Viña del Mar-Santiago de Chile
Santiago de Chile-Sydney* (avion)

Punta Arenas-Seno Otway

Australie
Sydney-Wellington (avion)

Sydney-Three Sisters

Nouvelle-Zélande
Wellington-Napier
Napier-Whakatane
Whakatane-Rotorua
Rotorua-Waitomo
Waitomo-Natoinal Park
National Park-Hamilton
Hamilton-Whitianga
Whitianga-Auckland
Auckland-Bangkok (avion)

Napier (vignobles)
Whakatane-White Island (bateau pour aller au volcan)


Thaïlande
Bangkok-Hua Hin
Hua Hin-Chumphong (train)
Chumphon-Kho Tao (A/R en bateau)
Chumphon-Phuket
Phuket-Hay Yai
Bangkok-Hong Kong (avion lors du 2e séjour à Bangkok)

Phuket (scooter)

Malaisie
Georgetown-Tanah Rata
Tanah Rata-Ipoh
Ipoh-Kuala Kangsar
Kuala Kangsar-Kuala Lumpur
Kuala Lumpur-Malacca
Malacca-Singapour

Georgetown (scooter)
Tanah Rata (scooter)
Ipoh (visite du château)


Singapour
Singapour-HoChiMinh Ville (avion)

Vietnam
HoChiMinh Ville-Dalat*
Dalat-HoiAn*
HoiAn-Hué
Hué-Savanakhet (Laos)

HoChiMinh Ville-Cantho
Cantho-Chaudoc
Chaudoc-HoChiMinh Ville
Dalat (scooter)
HoiAn (scooter pour aller à MySon)
Hué (citadelles)


Laos
Savanakhet-Paksé
Paksé-Vientiane*
Vientiane-Luang Prabang
Luang Prabang-Siem Reap (avion)

Paksé (tour en éléphant)
Luang Prabang (chutes d’eau en tuktuk)


Cambodge
Siem Reap-Bangkok

Siem Reap (excursion pendant 3 jours)

Hong Kong
Hong Kong-Tokyo (avion)

Bateau (autre rive de la ville)

Japon
Tokyo-Kyoto (en train)
Kyoto-Osaka (en train de banlieue)
Osaka-Montréal* (avion)

Nous sommes arrivés à Lima en avion et nous avions acheté d’autres billets avant de partir, pour passer d’un pays à l’autre ou sauter sur un autre continent. Au départ, nous avions donc Montréal-Lima, La Paz-Rio de Janeiro, São Paulo-Buenos Aires, Santiago de Chile-Sydney, Auckland-Bangkok, Bangkok-Tokyo et Osaka-Montréal. En plus de cela, nous avons acheté des billets Sydney-Wellington, Singapour-HoChiMinh Ville et Luand Prabang-Siem Reap. Disons-le tout de suite, les billets à l’intérieur d’un continent ne sont pas toujours très utiles. Mieux vaut ne pas les acheter avant de partir et de les procurer plus tard si vraiment on veut prendre l’avion. En effet, le système de bus est super développé en Amérique du Sud et en Asie et nettement moins cher que l’avion. Oui, c’est plus long, mais si on a un peu de temps, autant en profiter pour vadrouiller. Par exemple, le billet La Paz-Rio était superflu. On était à San Ignacio, en Bolivie, et on était à la frontière brésilienne. Il y avait des bus pour le Brésil et on aurait pu en prendre un et visiter le centre du Brésil. Au lieu de cela, on a dû rebrousser chemin jusqu’à La Paz et prendre l’avion pour Rio. Ensuite, à São Paulo, on a laissé de côté l’avion pour Buenos Aires. En effet, nous étions à Foz de Iguaçu et prendre le bus de nuit pour Buenos Aires était plus intéressant. Et en plus, les citoyens canadiens paient une taxe d’une centaine de dollars lors de leur arrivée à l’aéroport de Buenos Aires. Bref, ne pas prendre l’avion nous coûtait moins cher que de le prendre, alors que nous avions déjà les billets. Pour ce qui est des billets que nous nous sommes procurés par la suite, nous les avons trouvés sur le site Web de Virginblue et il y a plein de sites Internet qui proposent des vols locaux pas chers. Ce n’est pas vraiment un problème.
On a aussi pris le train. Une fois au Pérou pour aller à Aguas Calientes depuis Cuzco et visiter le Machu Picchu. Mais on n’a pas le choix. Tout le monde ou presque prend ce train qui offre de beaux paysages lors du trajet. Ensuite en Bolivie, on a quitté Roboré pour aller à Santa Cruz en train super climatisé. L’horreur. Mais au moins on quittait Roboré. Si vous faites le même trajet, n’oubliez pas vos couvertures ! Même les locaux disparaissaient sous des montagnes de vêtements chauds. Et pourtant, on était en hier, en Bolivie. On a aussi pris le train en Thaïlande entre Hua Hin et Chumphon, seul moyen de quitter la ville à cause de la période très touristique. Ça nous a coûté si peu pour un super voyage avec les gens du coin et on a traversé de superbes paysages en plus. Enfin au Japon, on a pris le Shinkansen entre Tokyo et Kyoto à une vitesse supersonique, avec un service extraordinaire. Mais qu’est-ce qui n’est pas extraordinaire, au Japon ? Sinon, on a pris un petit train à Iguaçu (côté brésilien) pour atteindre les chutes depuis le guichet d’entrée. Un mini-train comme dans les parcs d’attraction. Et puis à Blumenau (Brésil) puis à Dalat (Vietnam), on a visité de vieilles locomotives qui ne servaient plus à rien depuis belle lurette. On est montés dedans, comme ça…





On a pris des voitures en Argentine avec d’autres touristes qu’on a rencontrés. Une première fois À Pumamarca puis à La Rioja et enfin à San Juan. Dans chaque fois, on a pu visiter des places qu’on aurait sans doute pas pu visiter autrement. Pour visiter les Salinas Grandes, on n’a pas vu d’excursions à petit prix. Là, on a pris une auto à 4 et vraiment, quelle belle journée ! Paysages à couper le souffle, des lamas, et les salinas toute blanches. À La Rioja, on est partis visiter la vallée de la Lune et ça aussi, ça valait le détour. Encore une fois, on était quatre dans l’auto pour une visite à moindre prix. Enfin, à San Juan, on a pu visiter des vignobles avec nos amis australiens. On les a rencontrés par hasard dans un vignoble où on était arrivés par bus. Quelle galère pour nous y rendre, en plus. On avait dû débarquer sur l’autoroute puis marcher un bon quart d’heure pour rejoindre le vignoble de Miguel Mas. Et sur place, on a rencontré nos Australiens. Avec eux, on est partis à la découvertes d’autres vignes. Très cool ! Enfin, plus d’une fois, on a bénéficié de micro-transports par des gens du coin, qui nous déposaient à un arrêt de bus par exemple, ou au pied de l’endroit qu’on voulait visiter. Le système D, quoi. À San José de Chiquitos, en Bolivie, on a ainsi eu droit à une visite de la propriété gigantesque de l’ami de Pierre, dans son gros 4x4. Il nous a montré ses champs, ses chevaux et toutes ses propriétés, ainsi que le woofing qu’il construisait et en a profité pour nous démontrer combien la main-d’œuvre qui travaillait pour lui n’était pas fiable. Il devait ainsi faire le tour de sa propriété plusieurs fois par jour pour vérifier si oui ou non ses employés et s’ils faisaient bien leur job… À Sydney, on est tombés sur une voiture écrasée par une pierre, en plein milieu de la route. Ça a l’air d’être une exposition à ciel ouvert. C’est très surprenant. On a bien regardé, et personne n’est resté coincé sous la pierre…




On a très souvent pris des motorbikes, en Asie. Ça a commencé en Thaïlande, puis on a répété l’expérience en Malaisie et au Vietnam. C’est fabuleux, ça ne coûte pas cher et on est 100 % libres ! Et l’essence coûte si peu, en plus. Vraiment, ce serait dommage d’aller en Asie sans les utiliser. On a essayé les motorbikes automatiques, plus faciles à utiliser, et aussi les manuels, un peu plus pénibles, surtout pour Julie qui était derrière et qui profitait pleinement de l’animation « casse-cul » derrière. L’état des routes n’étant pas toujours parfait, on avait l’impression de faire du moto-cross sur nos motorbikes. Mais aucun bris. Au Vietnam et en Malaisie, on a toujours eu des casques. Au Vietnam, les casques sont tous décorés et vraiment, il y a une mode qui se développe de celui qui aura le casque le plus esthétique, le plus éclaté, le plus féminin. En revanche, en Thaïlande, pas de casque, mais bon, en conduisant prudemment, pas de problème. Les motorbikes sont des spectacles en soit. En Asie, ce sont des familles de 4, 5, 6, ou 7 personnes qui montent dessus ensemble. Ils sont tous collés les uns aux autres, ou les uns sur les autres parfois, et transportent toutes sortes d’affaires. C’est très impressionnant et parfois hilarant. En Amérique du Sud, on en a moins vu, mais à Lima, on a noté que les policiers étaient 2 sur la même moto.






Et quand on ne voulait pas conduire, on enfourchait un tuktuk qui nous menait où on le souhaitait pour pas cher. Ils sont parfois sobres et d’autres fois super décorés, avec de la musique à fond, comme en Malaisie, à Malacca. Les gars qui conduisent les tuktuks se la jouent gros macho, comme s’ils conduisaient une Ferrari, avec de la musique forte, des ornements autour de leur machine et eux portent parfois de grosses lunettes fumées. Bref, leur manière à eux de faire du tuning. On l’a fait dans la plupart des pays d’Asie et même à Puno, au Pérou, en revenant des îles d’Uros. Un super moyen de déplacement, à bien négocier avant d’embarquer.



Quant aux taxis, on en a pris quelques-uns, quand on n’avait pas trop le choix ou qu’il faisait tard, ou trop tôt pour prendre un colectivo. Mais ceux qui ont la plus grande classe sont les japonais. Les chauffeurs portent des gants blancs, une casquette du style de celles des pilotes d’avion et il y a des napperons dans le taxi pour la décoration. On appelait les chauffeurs Nestor, allusion au domestique du capitaine Haddock. Mais monter dans un taxi au Japon coûte cher, alors on s’en est passé.


Parfois, on s’est déplacés en vélo, aussi, surtout en Asie. Au Laos, on a visité Vientiane comme ça. Ça coûte un peu moins cher qu’un motorbike, mais on va moins loin. On a favorisé les scooters, donc. Et quand on en avait assez de pédaler sur un deux roues, on pédalait sur un quatre roues, comme à Sydney avec notre petite auto à pédales dans le parc près de notre AJ, ou, mieux encore, à Valparaíso, avec nos voiturettes de courses à pédales, sur une petite place, pendant 30 minutes, au milieu des familles. Génial !




On a aussi testé les métros quand il y en avait. À Rio de Janeiro, à São Paulo, à Buenos Aires (avec les belles banquettes en velour coloré), à Santiago de Chile, à Sydney, à Bangkok, à Kuala Lumpur, à Singapour, à Tokyo, à Kyoto et à Osaka (les intérieurs des wagons ressemblent à ceux de Buenos Aires, avec les banquettes de velour). Dans tous les cas, c’est super pratique et pas vraiment cher (à l’exception de Rio de Janeiro où le métro est plus onéreux). Au Japon, il y a toujours un agent pour nous aider à aller où on veut (on bredouille anglais avec lui et il nous indique le quai de départ et écrit le prix du ticket sur sa calculatrice, avec le sourire et la grande classe). À Rio de Janeiro, pour visiter le quartier de Santa Teresa, on a pris le tramway (le bondinho) qui traverse plein de jolis quartiers colorés et des collines dans le quartier de Santa Teresa. C’est très touristique, et franchement, c’est très festif et ne coûte rien. Par contre, mieux vaut arriver tôt pour avoir la chance de monter dedans, car c’est plein de monde qui veut faire pareil, surtout des touristes, et on se retrouve à attendre le prochain tramway, ce qui est long ! Nous avons pris ce tramway à l’aller et au retour, on a marché jusqu’à notre hôtel en descendant les collines du quartier.




Nous avons aussi profité de la mer pour faire des voyages en bateau. Que cela soit sur le lac Titicaca ou sur l’océan en Thaïlande, cela fut souvent épique, surtout pour ceux qui ont le mal de mer (pour aller sur l’île de Ko Tao ou sur White Island, en Nouvelle-Zélande). Mais comme aller sur une île nécessite de prendre le bateau, nous n’avions pas le choix. À Hong Kong, le traversier permet, pour pas cher, de passer sur l’autre rive de la ville et ainsi monter en haut de la montagne. Cela offre un superbe panorama sur la mégalopole. Et, à Bangkok, les bateaux ont la même utilité que les bus et desservent les principales places de la ville pour quelques baths. En plus, pour visiter la ville depuis le fleuve, c’est idéal. Il y a des quais un peu partout en ville et les plans sont plutôt bien faits pour savoir où débarquer. À Tigre, en banlieue de Buenos Aires, on visite les îles qui bordent la rivière dans des bateaux qui s’arrêtent sur chacune de ces îles, où vivent des gens. On a fait un picnic sur les bords de l’eau, croisant les bateaux des particuliers (des bateaux à moteur, des barques ou des avirons). Ça ressemble beaucoup aux bords de Marne, en France, car c’est très joyeux, très festif, on entend de la musique qui proviennent des maisons ou des restaurant et c’est une super journée à passer. À Malacca, en Malaisie, on peut faire du bateau en suivant la rivière qui traverse la ville. Une voix explique ce qu’on voit (on a eu beaucoup de mal à comprendre les explications…) et comme la visite est proposée de jour comme de nuit, on profite pleinement des lumières de la ville à tout moment de la journée. Super visite !













Enfin plus anecdotiquement, à Pucón, on a terminé la descente du volcan Villarrica en faisant de la luge (c’était vraiment cool !), à travers de la grosse neige poudreuse en allant vraiment vite. On a aussi voyagé à dos d’éléphant, à Paksé, au Laos. Il ne faut pas être pressé, car le gros pachyderme n’avance pas très vite. Mais on rêvait de le faire, et on l’a fait !


mercredi 15 juin 2011

Combien ça a coûté ?

C’est sûr qu’avant de partir, il a fallu résoudre les équations suivantes : « avec l’argent qu’on a, on peut partir combien de temps ? » et « peut-on partir un an avec la somme qu’on a ? ». Pendant toute la durée de notre voyage, nous avons tenu quotidiennement un cahier où chaque dépense (et rentrée d’argent… quand on vendait un guide de voyage ou un livre, par exemple…) était mentionnée. De la plus petite à la plus grosse. Ainsi, comme nous savions à combien nous avions droit quotidiennement selon le pays, nous pouvions savoir si on respectait ou pas notre budget. Aujourd’hui, nous savons au sou près combien nous avons dépensé. Cet exercice comptable s’est révélé fort utile quand on nous avons du prendre la décision de couper trois mois de voyage car nous avions trop dépensé.

Nous avions prévu de partir 51 semaines, partant de Montréal le 1er juillet 2010 et revenant le 27 juin 2011, toujours à Montréal. Comme le montre le tableau des dépenses prévues que nous avions mis en ligne avant de partir, notre prévision de dépense était de 11165 $, hors billets d’avion par personne (4651,55 $ pour le Pérou, la Bolivie, le Brésil, l’Argentine et le Chili, 2001 $ pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande et 4512,50 $ pour la Thaïlande, la Birmanie, le Laos, le Cambodge, le Vietnam, le Japon, Hong Kong et la Malaisie).Pour ce qui est des billets d’avion, achetés à l’agence Voyages Campus de la rue Saint-Denis à Montréal, nous avions planifié 4000 $ chacun, et nous avons dépensé 4662,43 $. Ces billets d’avion comprennent les voyages suivants : Montréal-Lima, La Paz-Rio de Janeiro, São Paulo-Buenos Aires, Santiago de Chile-Sydney, Auckland-Bangkok, Bangkok-Sydney via Hong Kong et Osaka-Montréal. Pris individuellement, ces billets nous auraient coûté très chers, beaucoup plus chers, et le paquet que nous avons trouvé à l’agence est très avantageux. Nous avions magasiné dans d’autres agences, mais le prix de Voyages Campus était le plus avantageux. Par la suite, nous avons dû acheter 3 autres billets d’avion sur Internet, pendant le séjour : Sydney-Wellington (513 $ pour les 2 billets), Singapour-Ho Chi Minh (180 $ pour les 2 billets) et Luang Prabang-Siem Reap (440 $ pour les 2 billets). Les 1er et 3e billets ne rentrent pas dans les dépenses, ils sont en extra (cadeaux). Pour en finir avec les dépenses qui ne rentrent pas en compte dans le calcul, il y eut un appareil photos pour Guillaume (acheté à Salta, en Argentine, l’ancien ayant un problème de lentille : 292 $), la fin du paiement de l’excursion au Machu Picchu (200 $), le bus Buenos Aires-Salta (716 pesos, soit 185 $) et le bus pour aller de La Rioja à San Juan (218 pesos). Hormis ces chiffres, tout fut comptabilisé.En plus de cela, nous avons pris une assurance voyage pour la durée du séjour, que nous avons achetée avec l’agence. Nous avions prévu 700 $ chacun et ça nous a coûté 681,54 $ en fait.Voici donc un récapitulatif de notre budget final.

Cliquez sur l’image pour voir les chiffres en détail.

Le Pérou et la Bolivie
Nous n’avons pas pu rester aussi longtemps que nous le souhaitions. Tout d’abord, à Cuzco, Guillaume a perdu une centaine d’euros et autant de dollars US, disparus. Soit on nous les a volés dans l’hôtel, soit Pachamama est venue nous les emprunter, soit ils étaient si bien cachés dans le sac qu’ils se sont volatisés. Ensuite, Julie a perdu ou s’est fait voler sa pochette à La Paz. Dedans, il y avait beaucoup d’argent, ses papiers, mais pas son passeport, heureusement. On a eu beau aller à la police touristique, rien n’est réapparu. On pense que sa pochette est soit tombée dans la rue, soit un pickpocket lui a volé son sésame. Bref, au bout d’un mois de voyage, nous étions déjà amputés d’une partie de nos valeurs.Cependant, le Pérou et la Bolivie nous ont coûté moins chers que prévu. Voyager dans ces deux pays ne coûte quasiment rien. On mange pour quelques pesos et bolivianos dans la rue (mais souvent la même chose, soit du riz, des frites et du poulet avec une soupe. Pendant une semaine, c’est cool et dépaysant, mais au bout de deux mois, on n’était plus capables), on dormait dans des chambres pas chères et pas miteuses pour autant (on a dormi dans un hôtel vraiment pas cher à Caraz, mais tellement spartiate (20 pesos pour deux), on a eu quelques problèmes à trouver quelque chose de bien à Cuzco, à San Ignacio de Velasquez, l’hôtel était glauque… et on peut toujours négocier les prix, selon la durée du séjour. Et comme on parlait espagnol, on était entendus et on n’a jamais eu de problèmes avec les hôteliers) et se déplacer en bus reste le meilleur rapport qualité-prix. On pouvait aller où on voulait pour une poignée de pesos ou de bolivianos, de jour comme de nuit. Enfin, on a bénéficié d’un taux de change favorable dans ces deux pays. Durant les deux mois on a eu plus de pesos et de bolivianos qu’on le pensait avec nos dollars canadiens. On s’en est rendus compte sur nos relevés bancaires et on a donc moins dépensé que ce qu’on pensait. Mais par la suite, nous avons arrêté de bénéficier de ce petit cadeau des taux de change fluctuants.

Un bon moyen pour ne pas manger trop cher est de magasiner dans les marchés publics (ici à Sucré, en Bolivie)

Et puis les marchés regorgent de couleurs et de bonnes odeurs (sauf dans le coin réservé aux viandes...)

Les excursions (ici aux îles d’Amantani, au Pérou) valent le coup au Pérou et en Bolivie où elles coûtent très peu chères. Ce serait dommage de s’en passer.

Le Machu Picchu. Malgré le coût, ça vaut vraiment la peine de le visiter.

Le Brésil, l’Argentine et le Chili
Les choses ont changé quand on a fait le reste de l’Amérique du Sud. On a dépensé près de 1000 $ de plus que ce qui était prévu pour le Brésil, l’Argentine et le Chili. Ces trois pays sont des endroits très développés où les Occidentaux seront moins dépaysés qu’au Pérou ou en Bolivie. Ce sont les pays où nous nous sommes le plus éclatés, alors on voulait en profiter au maximum même si cela signifiait qu'il fallait couper ailleurs. On s’y retrouve, et les prix sont parfois comparables à ceux de l’Amérique du Nord. Pour commencer, au Brésil, nous sommes restés 5 jours à Rio de Janeiro, une ville fabuleuse, mais très chère. On a dû compter nos sous souvent pour savoir si on faisait ou pas cette excursion. On a ainsi dû laisser de côté le Christ du Corcovado, hélas. Mauvais choix de notre part, on a préféré aller au Pain de sucre, dans les nuages ! Mais bon, on a été voir un match de foot au Maracana en contrepartie. On a mangé comme des ogres après la platitude alimentaire des 2 pays précédents et les buffets au poids nous ont coûté cher, mais bon, on avait faim de diversité. Et on a découvert les flans et les desserts à cette occasion. Dans le cahier des comptes, c’est fou le nombre de fois où on a une dépense pour les flans, glaces, pâtisseries, gâteaux, chocolats, biscuits, dulce de lecce ou autres douceurs… Ouh ! Notre poids a atteint son apogée quand on est arrivés au Chili, car au Brésil et en Argentine, on mange, et on mange bien et beaucoup ! De la viande, beaucoup de viande entre autres. Mais c’est aussi le charme du voyage.
Mais il n’y a pas que la bouffe qui nous a plombés. Les transports en bus aussi coûtent plus chers qu’ailleurs en Amérique du Sud. Les bus sont partout très confortables, on a un siège assigné, des films et parfois même de l’eau et un repas pour les longs trajets. Quand le bus s’arrêtait pour faire une pause (faire le plein, changement de chauffeur), on pouvait s’acheter un casse-croûte ou même faire de grosses courses comme on a fait entre Punta Arenas et Puerto Montt car le trajet durait près de 36 heures. Cependant, faites attention, car quand on passe la douane entre l’Argentine et le Chili, on ne doit pas transporter de bouffe. Alors tout le monde a dû laisser de grosses caisses de bouffe aux poubelles pour ne pas être réprimandé. Mais il y a toujours moyen de passer des biscuits ou du chocolat, les douaniers ne sont pas aussi chiants qu’en Asie.
Ensuite, le hôtels aussi coûtaient plus chers, pour une qualité semblable à ceux du Pérou et de la Bolivie. On a eu de bonnes et de moins bonnes surprises, mais grosso modo, on en a eu pour notre argent. En général, on a toujours essayé de dépenser un tiers de notre budget à deux dans une chambre d’hôtel, pas plus. Dans les grandes villes, c’est certain que c’est plus cher (à Buenos Aires, on a dû aller dans des dortoirs, mais c’était très bien, surtout qu’il n’y avait pas grand monde et que l’AJ était très bien entretenue) mais ailleurs, on a eu de bonnes surprises. On essayait de magasiner le plus possible, mais avec le gros sac à dos, traverser la ville de part en part pour économiser une poignée de pesos, ça ne valait pas toujours le coup. À La Rioja, en Argentine, par exemple, nous sommes arrivés très tôt un dimanche et les hôtels étaient soit pleins, soit trop chers. On a donc été à tour de rôle cherché une chambre et l’autre gardait les sacs, assis et crevé. Finalement, on a trouvé mais ça a été très galère. Au Brésil, à Ihla Grande, on est arrivé alors que c’était la période de la fête nationale. Et les hôteliers avaient fait grimper les prix et ne voulaient louer leurs chambres que pour 3 ou 4 jours. Pas moins. En cherchant bien, on a trouvé une super chambre, avec le déjeuner inclus (au Brésil, les déjeuners sont gargantuesques !), un peu plus loin de la plage que ce qu’on avait avant, mais pour le prix, on n’allait pas faire la fine bouche. Les excursions aussi pouvaient coûter cher, mais on se disait que dépasser notre budget pour visiter, ça valait le coup. Pas pour une nuit dans un hôtel, en revanche. Alors des excursions et des visites, on en a fait. On ne s’est pas vraiment privés. On a adoré Bariloche, alors on a fait 3 jours d’excursion et vraiment, on n’a pas regret. On a même réussi à obtenir un rabais. Guillaume voulait aller voir le détroit de Magellan, on l’a fait et on est allés en excursion à Seno Otway voir les pingouins. Pareil, en magasinant, on a eu un bon prix. Julie rêvait de voir un volcan en activité. On a trouvé celui de Pucón, au Chili et on a même gravi le volcan Villarrica. Une des plus belles activités de notre séjour et sans doute la plus physique. Ça coûtait cher, mais on en garde un souvenir extraordinaire.

À Florianopolis, au Brésil. L’auberge de jeunesse où nous étions nous prêtait tout le matériel de plage dont nous avions besoin. Des coûts de location en moins pour profiter davantage.

Pour bien manger, à Buenos Aires, on a l'embarras du choix. Il y a même des restaurants français (nous n'y sommes pas allés). Avaler un énorme steak n’est pas très dispendieux et c’est si bon.

Une des (très nombreuses) excursions à faire en Argentine est d’aller visiter les Salinas Grandes. Mais il faut une auto pour en profiter pleinement. Comme beaucoup de monde veut s’y rendre, pourquoi ne pas louer une auto avec d’autres touristes ?

Gravir le volcan Villarrica au Chili est un must. Une journée de plein air où on se dépasse comme jamais.

À Santiago de Chile, il est possible d’aller visiter des vignes. On s’y rend par les transports en commun et la visite vaut le détour et on y déguste de bons vins locaux.

L’Australie et la Nouvelle-Zélande
On pensait vraiment que ces deux pays nous coûteraient plus que ce qu’on a dépensé. Après les dépenses faites en Amérique du Sud, nous nous sommes assurés de respecter notre budget pour ces deux pays où le coût de la vie est similaire au nôtre. C'est pourquoi en Australie, nous sommes restés à Sydney et n’avons fait qu’une excursion, aux Three Sisters. Bon, le logement, d’abord. On est restés tout le temps en auberge de jeunesse et franchement, on n’a pas aimé. Mais on n’avait pas le choix, sinon on pétait notre budget. Alors on a pris des lits dans un dortoir, puis une chambre dans une AJ, mais bon, ambiance horrible, du bruit, une cuisine dégueulasse. On a même été se plaindre du bruit et le gars qui tenait l’AJ s’est excusé et a viré le voisin bruyant. Sydney est une grosse ville occidentale et les prix des chambres s’en ressentent.
Mais pour ce qui est de la bouffe, on trouve de tout et on peut toujours très bien manger pour pas super cher. Il y avait des rabais le lundi pour manger de gros steaks, on a été parfois au McDo qui coûtait pas super cher, on a trouvé des restaus qui offraient des spéciaux sur les spaghettis le mardi, des fish’n’chips pas chers aussi. Bref, c’était un peu diversifié pour un bon prix. Quant aux transports, on a surtout marché, alors on ne peut pas vraiment dire. En Nouvelle-Zélande, on a trouvé de supers hôtels pas super chers non plus. À partir de l’Océanie, on a commencé à beaucoup plus magasiner sur le Web (voir la liste sur la colonne de droite du site) pour dénicher de bonnes affaires. Et en Nouvelle-Zélande, on n’a pas été déçus. On a pas mal dépensé pour les excursions, mais ça en valait la peine : le volcan de White Island, les vignes de Napier, le trek à National Park… Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Nouvelle-Zélande est le pays du plein air. Alors oui, on a dépensé plus que prévu, mais aucun regret, on a choisi nos sorties et on les a toutes savourées. La bouffe était semblable à celle de Sydney pour un prix identique. On trouvait souvent les bonnes affaires, sans faire de festin.
Pour ce qui est du transport, on s’en est super bien tirés avec le Flexi Pass que propose les Tourists Informations. On paie pour un certains temps de bus, et après, on fait les trajet qu’on souhaite où on veut. Ça nous a épargné beaucoup de frais (car les prix des billets séparés coûtent plus chers et on a un rabais avec cette carte). Et puis les bus sont ponctuels et avec un peu de débrouille on peut aller où on veut. On a dû acheter quelques heures supplémentaires, mais peu et au final, on s’en est bien tirés.

À Sydney, on a goûté à de très bons fish’n’chips pas chers et qui nous calaient pour la journée.

Les excursions en bateau à Sydney sont assez bon marché. En fouillant dans les brochures touristiques, on trouve toujours des aubaines et de bons rabais.

Notre seule excursion en dehors de Sydney, aux Three Sisters.

Un parc chinois près de notre hôtel. On ne pensait pas poser dans ces vêtements traditionnels, mais la vendeuse a été très « persuasive » pour nous les louer.

À Napier, en Nouvelle-Zélande. Visiter les vignobles des environs est une occasion géniale pour voir les fameux moutons du coin.

White Island, une excursion coûteuse, mais originale. Il faut avoir le coeur bien accroché pour la traversée en bateau qui mène au volcan. Ça brasse !

Le trek à National Park est vraiment fabuleux. Une grosse journée de marche et, dans les hauteurs, du vent à décorner des boeufs. Mais quelle journée mémorable !

La Thaïlande, le Vietnam, le Laos et le Cambodge
En Thaïlande, nous avons fait le constat que nous avions trop dépensé et que des 11000 $ initiaux, n’en restaient plus suffisamment pour que nous restions 6 mois en Asie. Il nous restait 1500 $ à dépenser en 6 mois et même si l’Asie coûte si peu cher, nos avions quand même trop peu. Soit nous coupions dans la durée globale, soit nous coupions des pays. Alors nous avons sorti notre calculette et décidé d'en profiter le plus possible. Ainsi, nous avons supprimé la Birmanie, même si nous avions trouvé un super billet d’avion pour y aller depuis Bangkok. Comme cela ne suffisait pas, nous avons ensuite enlevé une semaine dans chacun des pays. Encore insuffisant. Une deuxième semaine a sauté, puis le Cambodge a disparu. Nous refusions de supprimer le Japon, en revanche. Finalement, nous avons planifié d’aller en Malaisie, au Vietnam et au Laos puis de revenir en Thaïlande et de donner entre 10 et 15 jours à chaque pays. En outre, nous avons gardé 2 jours à Singapour et à Hong Kong, mais bon, en voir un revient à voir l’autre, alors les 2 ne sont pas nécessaires. En plus, nous devions planifier une date de retour à Montréal et la signaler à la compagnie aérienne, et nous devions le faire avant la mi-février pour ne pas perdre nos billets. Au final, nous avons dû réduire notre voyage de 3 mois et rentrer le 14 mars. Pour profiter pleinement du temps qu’il nous restait alors (2 gros mois), nous avons modifié notre budget en multipliant notre allocation quotidienne par 1,5 afin d’être certain de ne pas nous priver. Alors certes, nous avons réduit la durée du voyage, mais avons pu faire ce qu’on voulait (ou presque).
Dans ces 4 pays, la vie n’est pas vraiment chère. La Thaïlande étant plus touristique, la vie y est un peu plus chère, mais c’est toujours possible de dormir pour peu. Si on a tant dépensé, c’est que nous y étions pendant les fêtes de Noël et du Jour de l’An. Aussi, on a célébré le 24 décembre sur un bateau, avec un repas et de la musique. Le truc touristique, mais franchement cool. Le vin et les cocktails nous ont coûté cher, mais c’est Noël une fois dans l’année. Pour le 31 décembre, pareil, on a été dans un très bon restau à Koh Tao. En dehors de ces deux dépenses, nous n’aurions pas dépensé. Pour ce qui est du Vietnam, du Laos et du Cambodge, ça coûte encore moins cher et la vie y est plus agréable, moins touristique, surtout au Vietnam qui reste un superbe souvenir. Nous avons pas mal bougé, fait du motorbike, mangé à notre faim et trouvé de supers hôtels pour rien du tout. Au Vietnam, on est partis 3 jours dans le Mékong, au Laos, on a fait de l’éléphant et au Cambodge les temples d’Angkor avec un guide et on est rentrés dans nos frais. Enfin, tout, absolument tout se négocie et il faut toujours d’assurer de connaître le prix avant de dire OK. C’est usant au bout d’un moment. Négocier un jus d’orange et se dire qu’un local paie la moitié du prix pour le même produit, c’est très fatigant. Mais bon, ça fait partie des us et coutumes, dont on se serait bien passés de nombreuses fois. Au Cambodge, il faut faire attention, car le riel (la monnaie du pays) et le dollar américains sont tous les deux en circulation. Et attention aux taux de change qui diffèrent d’un endroit à l’autre. Ensuite, quand on arrive avec des dollars, assurez-vous bien que vos billets sont neufs, sinon vous risquez de vous les faire refuser. À Siem Reap, un agent nous a rendu un billet de 20 $ usagé et par la suite, personne n’a voulu nous le reprendre, malgré nos protestations véhémentes.

À Bangkok, la visite dans le palais royal doré. La visite vaut vraiment le détour, malgré le coût.

Pour manger pas cher, les marchés (ici, à Bangkok) sont toujours là. C’est plein de petits restaus bon marché où on mange une cuisine authentique.

Partout en Asie, louer un motorbike est la solution idéale pour voyager sans dépenser toutes ses économies.

À HoChiMinh Ville, en mangeant dans les petits restaus, on faisait toujours de bonnes rencontres.

Notre excursion de trois jours dans le Mékong, près des marchés flottants. On a pris l'excursion depuis HoChiMinh Ville et il faut négocier pour avoir un bon prix.

À Paksé, au Laos, avec Kantal. On voulait absolument faire une balade à dos d’éléphant. Et deux heures suffisent amplement.

Se déplacer à vélo est un moyen idéal pour visiter Vientiane (Laos) et vraiment pas cher.

À Luang Prabang, la vie est belle. La visite des temples (principale activité locale) est soit gratuite soit vraiment pas chère, et vaut vraiment le détour.

Siem Reap, au Cambodge, avec les fameux temples d'Angkor. À visiter absolument, malgré la chaleur étouffante.

Alors toujours mettre un chapeau ou une casquette quand on gravit les marches menant au sommet des temples.

La Malaisie
C’est un pays à part durant notre voyage en Asie du Sud-est. Même si elle est frontalière avec la Thaïlande, la Malaisie n’a rien à voir avec sa voisine. Hyper développée, à la fine pointe de la technologie, on négocie moins ici, et les prix sont indiqués. C’est un peu plus cher qu’en Thaïlande, mais ça en vaut la peine. Les hôtels, eux, nous ont fait dépenser plus, mais grâce à Internet, on a trouvé notre bonheur. Certains étaient limites (bruyant à Cameron Highland, les lits étaient pleins de punaises de lit à Ipoh et le dos de Guillaume s’en souvient), mais notre appréciation du pays excuse ce point. Pour ce qui est des déplacements, on n’a eu aucun problème. C’est facile, pas cher et très bien organisé comme en Thaïlande. Enfin, pour ce qui est de la bouffe, qui est excellentissime, on a mangé dans des gargottes pour rien du tout, avec les gens du coin et on en ressortait toujours pleins et satisfaits. Et quand on avait encore faim, on prenait un hot puthu dans la rue.Pour ceux qui voyagent en Asie du Sud-Est, terminez votre voyage par la Malaisie, le pays du magasinage. En effet, il y a des buildings commerciaux spécialisés à Kuala Lumpur. Comme on avait encore trois mois de voyage à faire, on ne s’est pas laissés aller à dévaliser les boutiques, mais si on avait terminé ici, nos sacs auraient été pleins de vêtements, d’ordinateurs, de gadgets, de vaisselle etc. Et dans ces supermarchés démesurément géants, on peut négocier, ça fait partie du jeu.

À Georgetown, beaucoup de temples se visitent pour pas cher. On loue un motorbike pour la journée, et on fait le tour de l’île en s'arrêtant dans ceux que l'on veut visiter.

Toute sorte de centres commerciaux existent à Kuala Lumpur.

Les centres commerciaux sont gigantesques. Mieux vaut finir son voyage en Asie avec la Malaisie si on est un maniaque du magasinage.

À Malacca, un stand de boisson dans la rue. Un thé rafraîchissant, ça fait toujours du bien vu qu’il fait très chaud en Malaisie.

Manger avec les gens du coin est un gage de bonne bouffe pas chère. Et les clients peuvent renseigner sur quoi manger.

Singapour et Hong Kong
On a dû dormir dans des hôtels du style AJ pour ne pas nous ruiner. En effet, ces deux villes sont chères, raison pour laquelle nous ne sommes restés que 2 ou 3 jours. Et faire les 2 ne sert à rien, c’est trop ressemblant. Singapour est un peu plus multiculturelle (avec des quartiers indiens, chinois et musulmans comme en Malalsie) et moins chinoise, mais à part ça, ça se ressemble. Comme c’est très occidental (ce sont de grands centres financiers et donc la culture occidentale y est très présente), on y est peu dépaysé car tout le monde parle anglais. Reste que c’est cher. Pour la bouffe, une seule solution, les cantines dans la rue qui offrent des plats copieux pour pas chers. Mais pas question de s’attendre à un plat surprenant ou original. On mangeait car il faut manger et c’était purement alimentaire. Le MacDo nous a aidés, aussi, car il n’était pas cher. Les McDo ou Burger King nous ont souvent dépannés quand se nourrir nous coûtait trop cher. Bref, quand on a un budget réduit comme nous avions (environ 30 $ par jour et par personne), on regarde les autres magasiner et on se contente de faire du lèche-vitrine. De toute façon, on a passé notre temps à marcher dans ces 2 villes, et ça, c’est gratuit. Et regarder les buildings, ça vaut le coup d’œil. À Singapour, on a visité une mosquée, fait les rues, les marchés. À Hong Kong, on a pris un ferry pour visiter le parc sur la montagne et voir la ville de haut, on a fait les rues et dans le parc près de notre hôtel, on a assisté à une démonstration de kung-fu gratuite. Bref, on s’est occupés à moindre coût.

À Singapour, on peut magasiner un peu partout dans d’immenses complexes.

Dans les marchés, à Hong Kong, on trouve des t-shirts ou des répliques de tout et n’importe quoi, pour pas cher, et les prix sont toujours négociables.

À Hong Kong, pour manger, des petits restaurants jonchent les rues. Mais ça reste un peu cher.

Ou alors, on fait ses courses dans la rue. Mais le menu sera alors un peu spécial...

À Singapour, les marchés offrent des produits moins chinois qu’à Hong Kong, et semblent plus exotiques, semblables à ce qu’on peut acheter en Malaisie.

Le Japon
C’est au Japon que notre budget était le plus élevé (81 $ par jour et par personne). Et on a respecté notre budget, sans se priver. On a même pris le Shinkansen pour aller de Tokyo à Kyoto. De toutes façons, au Japon, ce qui est très hot à visiter, ce sont les shrines et les temples. Ils sont, évidemment, très beaux, très raffinés, très soignés, très… (oui, on a adoré le Japon !) comme tout au Japon. Et soit ils sont gratuits à visiter soit c’est très abordable. Alors de ce côté, on ne s’est pas ruinés. Ensuite, visiter les villes se fait très bien à pied, même si Tokyo est une ville tentaculaire. Et le spectacle est dans la rue en plus. On y a passé de longues heures. Quand on devait prendre le métro, ça ne nous coûtait pas super cher non plus. Et là aussi, dans les wagons, c’est le spectacle (avec la voix de la dame qui annonce où on arrive, ce qu’il y a à voir, etc., mais on ne comprenait rien ; et puis les gens qui sont muets dans les wagons).
Ensuite, pour ce qui est des hôtels, on a cherché sur Internet pour dégotter de bonnes affaires. En cherchant bien, on a eu un super hôtel à Tokyo, pour moins de 9000 yens la nuit à deux. Une grande chambre sous-chauffée, avec une cuisine en plus. On a eu un autre bon deal à Kyoto (palme d’or au Khaosan Guesthouse de Kyoto, fabuleux hôtel !) puis à Osaka. Vraiment, au Japon, on avait de supers chambres qui nous permettaient de respecter notre budget. La bouffe, elle, nous a coûté pas super chère. On magasinait nos restaus et on était à l’affût des aubaines. Et tous les jours, on a bien mangé. Des sushis, des gyozas, des soupes, des viandes grillées, frites, des légumes et des fruits. Bref, en se débrouillant bien, on trouve toujours. Et puis pour le même prix, les restaurateurs s’amusaient de nous voir ne pas les comprendre mais de nous intéresser à la diversité de leur gastronomie. On pointait du doigt pour dire qu’on voulait comme notre voisin, on désignait les plats en plastique représentés dans les vitrines, etc. Le Japon est sans doute le pays le plus déconcertant, le plus exotique et le plus fou que nous ayons vu, et la nourriture nous a toujours surpris. Et en plus, pour pas si cher que ça.
Pour nous déplacer, outre nos jambes, nous avons pris, voire abusé, des bus et des métros. Car comme on le disait plus haut, le spectacle est dans les transports en commun au Japon (et le service est toujours impeccable) et pour pas cher. Les prix du métro dépendent d’où on veut se rendre (il y a des cartes pour indiquer le prix… mais elles sont en japonais, alors mieux vaut aller voir l’agent qui est à l’entrée de la station), et dans le bus, c’est pareil. On paie en sortant, par la porte avant, au chauffeur. À Kyoto, on a acheté une carte de bus pour un jour, c’est moins cher qu’acheter des billets à l’unité, si on veut visiter plusieurs temples.

Quel que soit le temps, le meilleur moyen de visiter Tokyo est d’y aller à pied. Si la vie est coûteuse au pays du soleil levant, déambuler dans les rues est un moyen bon marché pour découvrir la ville.

Notre hôtel à Kyoto, qui est à l’image des autres auberges qu'on a fréquentées au Japon. En cherchant bien, on trouve de bons prix pour un confort très appréciable.

La nourriture japonaise est super variée et pour une soupe, un plat de riz et des raviolis locaux (les gyozas), on s’en tire pour quelques centaines de yens.

Toujours variée et servie élégamment, la nourriture nippone fut un de nos gros coups de coeur de voyage.

Avec David, dans un petit restau de Tokyo.

Dans la quartier coréen d’Osaka, on trouvait des plats cuisinés pour une bouchée de pain.

Les Japonais sont inventifs pour la forme de leurs biscuits, qui rappelle celle des personnages des mangas.

Quelques remarques générales avant de partir pour avoir de bonnes surprises financières et pour éviter d’en avoir des mauvaises…
  • Avant de partir, nous nous sommes procurés chacun une carte ISIC. Elle coûte une vingtaine de dollars et nous a servi dans plusieurs pays. Cette carte d’étudiants internationale nous a permis d’obtenir des rabais sur des activités, sur le transport, dans certains hôtels et vraiment, nous sommes rentrés dans nos frais. C’est un excellent investissement. Nous avons dû la renouveler durant le voyage et avons demandé qu’elle nous soit envoyée par la poste chez quelqu’un chez qui nous passions durant le trajet. À demander absolument, si vous pouvez prouver que vous êtes étudiant.
  • Nous avons aussi demandé la carte Hosteling International en Argentine. Elle nous a coûté quelques pesos et nous a été délivrée tout de suite. Grâce à elle, nous avons pu dormir dans des AJ du réseau Hosteling International en ayant des rabais importants. On pouvait ainsi réserver nos chambres sur le Web, à l’avance. Nous pensions l’utiliser surtout en Australie, mais elle nous a servi aussi ailleurs et au final, nous sommes encore rentrés dans nos frais.
  • Avant de partir, allez voir sur les sites Web gouvernementaux s’il y a des taxes à payer pour les entrées et sorties des pays. Nous avions prévu 207 $ chacun pour ceci. En effet, en arrivant à l’aéroport de Buenos Aires par un vol international, il y a des frais d’une centaine de dollars à payer. Vous ne les paierez pas si vous arrivez par terre ou ailleurs en Argentine. Mais à Buenos Aires, vous aurez à les payer. Nous sommes finalement arrivés par Iguazu depuis le Brésil, en bus, donc nous n’avons rien payé. Ensuite, nous pensions payer une taxe au Chili, en entrant ou en sortant. Nous avions trouvé l’information sur Internet, c’était un peu flou, mais nous avions prévu la somme, au cas où. Finalement, nous n’avons rien eu à payer.
  • Surveillez bien le prix des visas avant de partir. Julie a fait celui du Brésil avant de partir (91 $) directement à l’ambassade. Pour le reste de l’Amérique du Sud, aucun visa ne fut nécéssaire. En Australie, on peut avoir le visa gratuit sur le Web, en quelques secondes. En revanche, au Vietnam, au Laos et au Cambodge, il faut un visa. Au Vietnam, on a fait le visa dit « on arrival », c’est-à-dire qu’on nous l’a remis à HoChiMinh, quand on est arrivés depuis Singapour. On a pris un visa pour juste une entrée. Sur Internet, on a trouvé le site de Aca-voyage qui permet d’obtenir une lettre d’invitation moyennant une dizaine de dollars. Ensuite, à l’aéroport, on présente cette lettre qui nous est envoyée par courrier électronique et qu’il faut imprimer, une photo, un formulaire et 25 $ par personne puis on a le visa. Au Laos aussi, nous avons eu des visas à payer à la frontière, pour 45 $ (ça dépend de votre nationalité et de toutes façons, c’est tellement le bordel à la frontière et ça brasse des affaires vraiment louches, alors rien ne semble officiel. Le prix dépend aussi de l’humeur du douanier, même s’il vous montre une liste de tarifs…). Enfin, au Cambodge, on a aussi eu des visas en arrivant à l’aéroport de Siem Reap. Là, c’est super efficace, ça va vite et ne coûte que vingt dollars. En tout, nous en avons eu pour 200 $ de visas (Guillaume n’a pas eu à payer de visa au Brésil grâce à son passeport européen. Comme Julie est canadienne, elle a dû s’acquitter des frais. Pour ceux qui ont un passeport européen, voyagez avec, vous sauverez des frais !).




  • Selon les pays et les banques, des fois, on a eu des frais bancaires importants pour chaque retrait. Ces frais sont indiqués à la fin de la transaction, avant de valider. La plupart du temps, ces frais étant fixes, mieux vaut retirer un gros montant d’un coup et ainsi éviter de multiplier les frais. Hormis quand nous étions dans les Missions jésuites boliviennes, nous n’avons jamais eu de problèmes pour retirer de l’argent. Nous avons essayé d’avoir toujours un peu de devises (euros, dollars américains) avec nous, pour faire du change, quand c’était vraiment nécessaire. Mais sinon, les banques et les guichets sont monnaie courante dans la plupart des pays que nous avons visités. Et puis il faut toujours surveiller le taux de change en vigueur, des fois, ça fluctue vite.
  • Avec les dollars américains, on peut payer à peu près partout. Mais hormis dans quelques cas particuliers, mieux vaut payer en monnaie locale. De toute façon, quand on paie en dollars, la plupart du temps, on se fait avoir car c’est la monnaie des touristes. Au Cambodge, on n’a pas trop le choix car les prix sont affichés en dollars, mais pour de petites sommes, on peut demander la conversion en riels et payer en monnaie locale. Et puis plus on injecte des dollars dans un pays, plus sa monnaie se déprecie et moins elle vaut et comme c’est avant tout la monnaie des habitants, on n’a aucun intérêt à leur couler leur devise.
  • Nous sommes partis avec le IPod de Julie. Bien nous en a pris car il y avait souvent des réseaux WiFi où nous allions et on pouvait ainsi se connecter à Internet (en Nouvelle-Zélande, 90 % des réseaux étaient payants alors on n’est pas allés souvent sur le Web). À un moment, on a failli acheter un mini laptop au Chili. En effet, comme on passait environ 3 heures dans les cybercafés chaque semaine pour écrire le blog, plus le temps pour lire et écrire nos courriels, acheter un ordinateur peut être intéressant car les cybercafés ne sont pas gratuits. Il y avait bien des ordinateurs en libre accès dans nos AJ, des fois, mais on n’était pas les seuls à lorgner dessus. Aussi, si vous pouvez partir avec un ordinateur léger, n’hésitez pas, c’est un gain de temps et d’argent, à coup sûr et vous trouverez toujours des réseaux WiFi gratuits dans un café ou à votre hôtel.
  • On a eu parfois eu à payer des frais dans les terminaux de bus, au Pérou et en Bolivie. Pas grand chose, mais c’est un droit à payer pour rejoindre le quai d’où s’en vont les bus. Il y a généralement un cabanon où une personne vous vend le jeton qui permet de franchir le tourniquet. En Argentine, on doit donner un pourboire au gars qui met les bagages dans le coffre du bus et à celui qui les en sort. Là encore, c’est symbolique, mais au bout d’un moment, ça fait des frais.