jeudi 23 juin 2011

Neuf mois de transports

Pendant les neuf mois de voyage que nous avons faits, nous nous sommes déplacés quasi quotidiennement. Voici un petit topo des différentes formes que nos déplacements ont pris avec quelques remarques qui pourront peut-être servir à ceux qui suivront nos pas…

Après un rapide calcul, durant nos presque neuf mois de voyage, nous avons fait 80 voyages en bus, dont 21 de nuit. Sur ces voyages de nuit, parfois épiques, la plupart a eu lieu en Amérique du Sud, au Pérou et en Bolivie. Nous y avons aussi goûté au Vietnam, dans les bus couchettes, mais dans l’ensemble, c’est très peu reposant. On sauvait une nuit d’hôtel et on pensait ainsi rapidement profiter de la ville où on débarquait, mais en fait, on était souvent trop fatigués pour faire quoi que ce soit, alors on allait se coucher une grosse partie de la journée. Pis encore, des fois, à cause de la clim’ ou du froid qu’il faisait dans les bus, on arrivait malades. De plus, débarquer en ville à 4 heures le matin comme on l’a fait à Puno, au Pérou, est vraiment très glauque. Alors est-ce une bonne idée de faire du bus de nuit ? Sans doute si on veut éviter d’angoisser à bord, tellement les chauffeurs conduisaient comme des malades. Sans doute aussi si on a le sommeil lourd et que le voyage se fait dans un bus pas trop mal (en Argentine ou au Chili, par exemple). Mais vers la fin du voyage, au Laos, on a préféré voyager autrement, « à la bourgeoise », en prenant un avion entre Luang Prabang et Siem Reap et ainsi éviter un bon gros 30 heures de bus.





Notre plus long trajet en bus a eu lieu entre Punta Arenas, au Chili, et Puerto Montt, au Chili aussi. Mais à cause des glaciers, on a dû repasser par l’Argentine et on est ainsi restés près de 34 heures dans le bus. Une chance qu’il était confortable. On avait pris des billets « VIP », en bas et on avait de plus grands sièges. C’était à peine plus cher et ça valait la peine. Dans les bus, si le luxe existe, ça peut valoir la peine de dépenser un peu plus, surtout pour les très longs voyages.
Les bus en Nouvelle-Zélande remportent la palme. Non pour leur confort, mais pour la facilité à les prendre et pour les correspondances aussi. Les Visitor Information Centres (i-Site) vous donnent un billet de bus qui arrive toujours à la bonne heure, vous avez un siège attitré, et vous ne ratez jamais la correspondance.
Côté animation, les bus thaïlandais, laossiens, péruviens et boliviens se disputent le premier prix. Mais il faut aimer la musique. Et la musique à fond. En Asie, c’était du rock asiatique, dont le rythme est souvent le même. Et le même rythme pendant 10 heures de temps, c’est… très long ! Au Pérou et en Bolivie, on avait droit à Radio Ritmo Romántica, « Tu radio de baladas », en boucle, ou des films en boucle avec le son à fond. On a appris à aimer la chanson de Grupo 5, Te vas, te vas, que nous écoutons encore ici. Mais bon, on n’a pas eu d’autres choix que de la subir pendant les longues heures de bus. Et quand le chauffeur ne mettait pas la radio, des passagers allumaient leur radio portative et écoutaient de la musique, similaire à celle que le chauffeur aurait pu jouer. Une mention particulière au bus Buenos Aires-Salta, dans lequel Nicolas, notre hôte de bus nous a fait l’animation, organisant un bingo avec bouteille de vin pour le gagnant, nous racontait des blagues, etc.
Au Vietnam, on a eu le loisir de voyager dans de minuscules vans pouvant contenir une dizaine de personnes, mais nous étions près de 20 à y être entassés. Au début, c’est drôle et quand la chaleur devient intenable et que les muscles commencent à souffrir, on aimerait que les 4 heures de route restantes s’achèvent vite. Finalement, la van a craqué sous le poids, on est allés au garage, on a réparé puis on est repartis comme on était arrivés, craignant que l’auto brise à nouveau. Les passagers qui étaient avec nous, des Vietnamiens, ne semblaient pas choqués plus que cela, et on se demandait même si quelqu’un d’autre que nous avait fait la corrélation entre le bris mécanique et notre surnombre. Apparemment pas.


En Amérique du Sud, surtout quand on voyage dans les Andes à assez haute altitude, attention au mal des montagnes (le fameux sorroche). Pour éviter d’avoir trop mal à la tête dans le bus et d’être malade, nous avions toujours une gourde pleine d’une infusion de feuilles de coca que nous nous préparions avant le départ. On essayait de la boire en entier même si c’est vraiment dégueulasse et ça a fait de l’effet. Quand nous sommes allés de Huaraz à Pastoruri en bus, qui se trouve à près de 5 000 mètres d’altitude (à peine une petite semaine après que nous étions arrivés à Lima, soit au niveau de la mer), nous sommes tombés malades très vite après la descente du bus même si nous avions bu notre gourde, mangé du chocolat et tout le menu préparatoire à une telle excursion. À cause de la hauteur (donc la raréfaction de l’oxygène), nous avons peiné pour faire l’excursion et au retour, la moitié du bus était malade et vômissait dans une poubelle. Alors attention au mal des montagnes dans les Andes !


Les bus nous ont servis aussi lors des excursions que nous faisions. Nous sommes passés par des agences 38 fois, quasiment autant en Amérique du Sud qu’en Asie. Ce n’était pas toujours génial, mais parfois, on n’aurait pas pu rêver mieux. Comme à Bariloche, en Argentine, quand Jacqueline était notre guide. Superbe journée, pleine d’explications passionnées. C’est sûr que souvent, on aurait aimé rester plus longtemps sur les lieux et que notre groupe devait repartir, mais bon, c’est souvent moins cher par un groupe et plus simple que d’y aller par nous-mêmes. On réfléchissait toujours à deux fois pour comparer les offres proposées et la possibilité d’y aller par nous-mêmes.
À La Paz, on a pris un bus touristique dans la ville pour visiter la ville. Et ça vaut le coup car la ville est très escarpée. Le bus monte jusqu’en haut du centre-ville (mais pas dans la haute-ville) et de là, la vue est superbe en fin de journée. On passe par plein de coins méconnus et pas faciles d’accès. Alors souvent, pour découvrir une ville, ce genre de bus est bien utile.

Liste des trajets que nous avons faits en transport en commun, surtout en bus (on indique la nature du transport si ce n’est pas le bus. Quand rien n’est écrit, c’est qu’il s’agit d’un transport en bus). L’étoile (*) signifie qu’il s’agit d’un bus (ou d’un avion) de nuit. En dessous, en italique, la liste des excursions en minibus ou bus (on indique la nature du déplacement si ce n’est pas en bus):

Pérou
Lima-Huaraz*
Huaraz-Chavín de Huantar (A/R)
Huaraz-Caraz
Caraz-Lima*
Lima-Arequipa*
Arequipa-Cuzco*
Cuzco-Puno*
Puno-Copacabana

Huaraz-Pastoruri
Arequipa-Colca
Cuzco-Valle Sagrado
Puno-Sillustani
Puno-Îles d’Uros (bateau)


Bolivie
Copacabana-La Paz
La Paz-Cochabamba
Cochabamba-Villa Tunari (A/R)
Cochabamba-Santa Cruz*
Santa Cruz-Concepción
Concepción-San Ignacio de Velásquez
San Ignacio de Velásquez-San José de Chiquitos
San José de Chiquitos-Roboré
Roboré-San-Santiago de Chiquitos (A/R)
Roboré-Santa Cruz* (en train)
Santa Cruz-Tarija*
Tarija-Sucré*
Sucré-La Paz*
La Paz-Rio de Janeiro* (avion)

Copacabana-Îles du Soleil (bateau)
Tarija (vignobles)


Brésil
Rio de Janeiro-Angra
Angra-Ihla Grande (A/R, en bateau)
Angra-Paraty
Paraty-São Paulo
São Paulo-Florianopolis*
Florianopolis-Blumenau
Blumenau-Foz de Iguaçu*

Ihla Grande (bateau)

Argentine
Foz de Iguaçu (Brésil)-Buenos Aires*
Buenos Aires-Salta*
Salta-Pumamarca (A/R, aller en bus, retour en voiture)
Salta-La Rioja*
La Rioja-San Juan
San Juan-Mendoza
Mendoza-Bariloche*
Bariloche-El Calafate*

Buenos Aires-Tigre
Pumamarca (voiture)
La Rioja-Vallée de la Lune
San Juan (vignobles)
Mendoza (vignobles)
Bariloche (3 excursions, dont une en bateau)
El Calafate-Perito Moreno


Chili
El Calafate-Punta Arenas
Punta Arenas-Puerto Montt*
Puerto Montt-Ancud (île de Chiloé)
Ancud-Puerto Varas
Puerto Varas-Valdivia
Valdivia-Pucón
Pucón-Talca
Talca-Viña del Mar
Viña del Mar-Santiago de Chile
Santiago de Chile-Sydney* (avion)

Punta Arenas-Seno Otway

Australie
Sydney-Wellington (avion)

Sydney-Three Sisters

Nouvelle-Zélande
Wellington-Napier
Napier-Whakatane
Whakatane-Rotorua
Rotorua-Waitomo
Waitomo-Natoinal Park
National Park-Hamilton
Hamilton-Whitianga
Whitianga-Auckland
Auckland-Bangkok (avion)

Napier (vignobles)
Whakatane-White Island (bateau pour aller au volcan)


Thaïlande
Bangkok-Hua Hin
Hua Hin-Chumphong (train)
Chumphon-Kho Tao (A/R en bateau)
Chumphon-Phuket
Phuket-Hay Yai
Bangkok-Hong Kong (avion lors du 2e séjour à Bangkok)

Phuket (scooter)

Malaisie
Georgetown-Tanah Rata
Tanah Rata-Ipoh
Ipoh-Kuala Kangsar
Kuala Kangsar-Kuala Lumpur
Kuala Lumpur-Malacca
Malacca-Singapour

Georgetown (scooter)
Tanah Rata (scooter)
Ipoh (visite du château)


Singapour
Singapour-HoChiMinh Ville (avion)

Vietnam
HoChiMinh Ville-Dalat*
Dalat-HoiAn*
HoiAn-Hué
Hué-Savanakhet (Laos)

HoChiMinh Ville-Cantho
Cantho-Chaudoc
Chaudoc-HoChiMinh Ville
Dalat (scooter)
HoiAn (scooter pour aller à MySon)
Hué (citadelles)


Laos
Savanakhet-Paksé
Paksé-Vientiane*
Vientiane-Luang Prabang
Luang Prabang-Siem Reap (avion)

Paksé (tour en éléphant)
Luang Prabang (chutes d’eau en tuktuk)


Cambodge
Siem Reap-Bangkok

Siem Reap (excursion pendant 3 jours)

Hong Kong
Hong Kong-Tokyo (avion)

Bateau (autre rive de la ville)

Japon
Tokyo-Kyoto (en train)
Kyoto-Osaka (en train de banlieue)
Osaka-Montréal* (avion)

Nous sommes arrivés à Lima en avion et nous avions acheté d’autres billets avant de partir, pour passer d’un pays à l’autre ou sauter sur un autre continent. Au départ, nous avions donc Montréal-Lima, La Paz-Rio de Janeiro, São Paulo-Buenos Aires, Santiago de Chile-Sydney, Auckland-Bangkok, Bangkok-Tokyo et Osaka-Montréal. En plus de cela, nous avons acheté des billets Sydney-Wellington, Singapour-HoChiMinh Ville et Luand Prabang-Siem Reap. Disons-le tout de suite, les billets à l’intérieur d’un continent ne sont pas toujours très utiles. Mieux vaut ne pas les acheter avant de partir et de les procurer plus tard si vraiment on veut prendre l’avion. En effet, le système de bus est super développé en Amérique du Sud et en Asie et nettement moins cher que l’avion. Oui, c’est plus long, mais si on a un peu de temps, autant en profiter pour vadrouiller. Par exemple, le billet La Paz-Rio était superflu. On était à San Ignacio, en Bolivie, et on était à la frontière brésilienne. Il y avait des bus pour le Brésil et on aurait pu en prendre un et visiter le centre du Brésil. Au lieu de cela, on a dû rebrousser chemin jusqu’à La Paz et prendre l’avion pour Rio. Ensuite, à São Paulo, on a laissé de côté l’avion pour Buenos Aires. En effet, nous étions à Foz de Iguaçu et prendre le bus de nuit pour Buenos Aires était plus intéressant. Et en plus, les citoyens canadiens paient une taxe d’une centaine de dollars lors de leur arrivée à l’aéroport de Buenos Aires. Bref, ne pas prendre l’avion nous coûtait moins cher que de le prendre, alors que nous avions déjà les billets. Pour ce qui est des billets que nous nous sommes procurés par la suite, nous les avons trouvés sur le site Web de Virginblue et il y a plein de sites Internet qui proposent des vols locaux pas chers. Ce n’est pas vraiment un problème.
On a aussi pris le train. Une fois au Pérou pour aller à Aguas Calientes depuis Cuzco et visiter le Machu Picchu. Mais on n’a pas le choix. Tout le monde ou presque prend ce train qui offre de beaux paysages lors du trajet. Ensuite en Bolivie, on a quitté Roboré pour aller à Santa Cruz en train super climatisé. L’horreur. Mais au moins on quittait Roboré. Si vous faites le même trajet, n’oubliez pas vos couvertures ! Même les locaux disparaissaient sous des montagnes de vêtements chauds. Et pourtant, on était en hier, en Bolivie. On a aussi pris le train en Thaïlande entre Hua Hin et Chumphon, seul moyen de quitter la ville à cause de la période très touristique. Ça nous a coûté si peu pour un super voyage avec les gens du coin et on a traversé de superbes paysages en plus. Enfin au Japon, on a pris le Shinkansen entre Tokyo et Kyoto à une vitesse supersonique, avec un service extraordinaire. Mais qu’est-ce qui n’est pas extraordinaire, au Japon ? Sinon, on a pris un petit train à Iguaçu (côté brésilien) pour atteindre les chutes depuis le guichet d’entrée. Un mini-train comme dans les parcs d’attraction. Et puis à Blumenau (Brésil) puis à Dalat (Vietnam), on a visité de vieilles locomotives qui ne servaient plus à rien depuis belle lurette. On est montés dedans, comme ça…





On a pris des voitures en Argentine avec d’autres touristes qu’on a rencontrés. Une première fois À Pumamarca puis à La Rioja et enfin à San Juan. Dans chaque fois, on a pu visiter des places qu’on aurait sans doute pas pu visiter autrement. Pour visiter les Salinas Grandes, on n’a pas vu d’excursions à petit prix. Là, on a pris une auto à 4 et vraiment, quelle belle journée ! Paysages à couper le souffle, des lamas, et les salinas toute blanches. À La Rioja, on est partis visiter la vallée de la Lune et ça aussi, ça valait le détour. Encore une fois, on était quatre dans l’auto pour une visite à moindre prix. Enfin, à San Juan, on a pu visiter des vignobles avec nos amis australiens. On les a rencontrés par hasard dans un vignoble où on était arrivés par bus. Quelle galère pour nous y rendre, en plus. On avait dû débarquer sur l’autoroute puis marcher un bon quart d’heure pour rejoindre le vignoble de Miguel Mas. Et sur place, on a rencontré nos Australiens. Avec eux, on est partis à la découvertes d’autres vignes. Très cool ! Enfin, plus d’une fois, on a bénéficié de micro-transports par des gens du coin, qui nous déposaient à un arrêt de bus par exemple, ou au pied de l’endroit qu’on voulait visiter. Le système D, quoi. À San José de Chiquitos, en Bolivie, on a ainsi eu droit à une visite de la propriété gigantesque de l’ami de Pierre, dans son gros 4x4. Il nous a montré ses champs, ses chevaux et toutes ses propriétés, ainsi que le woofing qu’il construisait et en a profité pour nous démontrer combien la main-d’œuvre qui travaillait pour lui n’était pas fiable. Il devait ainsi faire le tour de sa propriété plusieurs fois par jour pour vérifier si oui ou non ses employés et s’ils faisaient bien leur job… À Sydney, on est tombés sur une voiture écrasée par une pierre, en plein milieu de la route. Ça a l’air d’être une exposition à ciel ouvert. C’est très surprenant. On a bien regardé, et personne n’est resté coincé sous la pierre…




On a très souvent pris des motorbikes, en Asie. Ça a commencé en Thaïlande, puis on a répété l’expérience en Malaisie et au Vietnam. C’est fabuleux, ça ne coûte pas cher et on est 100 % libres ! Et l’essence coûte si peu, en plus. Vraiment, ce serait dommage d’aller en Asie sans les utiliser. On a essayé les motorbikes automatiques, plus faciles à utiliser, et aussi les manuels, un peu plus pénibles, surtout pour Julie qui était derrière et qui profitait pleinement de l’animation « casse-cul » derrière. L’état des routes n’étant pas toujours parfait, on avait l’impression de faire du moto-cross sur nos motorbikes. Mais aucun bris. Au Vietnam et en Malaisie, on a toujours eu des casques. Au Vietnam, les casques sont tous décorés et vraiment, il y a une mode qui se développe de celui qui aura le casque le plus esthétique, le plus éclaté, le plus féminin. En revanche, en Thaïlande, pas de casque, mais bon, en conduisant prudemment, pas de problème. Les motorbikes sont des spectacles en soit. En Asie, ce sont des familles de 4, 5, 6, ou 7 personnes qui montent dessus ensemble. Ils sont tous collés les uns aux autres, ou les uns sur les autres parfois, et transportent toutes sortes d’affaires. C’est très impressionnant et parfois hilarant. En Amérique du Sud, on en a moins vu, mais à Lima, on a noté que les policiers étaient 2 sur la même moto.






Et quand on ne voulait pas conduire, on enfourchait un tuktuk qui nous menait où on le souhaitait pour pas cher. Ils sont parfois sobres et d’autres fois super décorés, avec de la musique à fond, comme en Malaisie, à Malacca. Les gars qui conduisent les tuktuks se la jouent gros macho, comme s’ils conduisaient une Ferrari, avec de la musique forte, des ornements autour de leur machine et eux portent parfois de grosses lunettes fumées. Bref, leur manière à eux de faire du tuning. On l’a fait dans la plupart des pays d’Asie et même à Puno, au Pérou, en revenant des îles d’Uros. Un super moyen de déplacement, à bien négocier avant d’embarquer.



Quant aux taxis, on en a pris quelques-uns, quand on n’avait pas trop le choix ou qu’il faisait tard, ou trop tôt pour prendre un colectivo. Mais ceux qui ont la plus grande classe sont les japonais. Les chauffeurs portent des gants blancs, une casquette du style de celles des pilotes d’avion et il y a des napperons dans le taxi pour la décoration. On appelait les chauffeurs Nestor, allusion au domestique du capitaine Haddock. Mais monter dans un taxi au Japon coûte cher, alors on s’en est passé.


Parfois, on s’est déplacés en vélo, aussi, surtout en Asie. Au Laos, on a visité Vientiane comme ça. Ça coûte un peu moins cher qu’un motorbike, mais on va moins loin. On a favorisé les scooters, donc. Et quand on en avait assez de pédaler sur un deux roues, on pédalait sur un quatre roues, comme à Sydney avec notre petite auto à pédales dans le parc près de notre AJ, ou, mieux encore, à Valparaíso, avec nos voiturettes de courses à pédales, sur une petite place, pendant 30 minutes, au milieu des familles. Génial !




On a aussi testé les métros quand il y en avait. À Rio de Janeiro, à São Paulo, à Buenos Aires (avec les belles banquettes en velour coloré), à Santiago de Chile, à Sydney, à Bangkok, à Kuala Lumpur, à Singapour, à Tokyo, à Kyoto et à Osaka (les intérieurs des wagons ressemblent à ceux de Buenos Aires, avec les banquettes de velour). Dans tous les cas, c’est super pratique et pas vraiment cher (à l’exception de Rio de Janeiro où le métro est plus onéreux). Au Japon, il y a toujours un agent pour nous aider à aller où on veut (on bredouille anglais avec lui et il nous indique le quai de départ et écrit le prix du ticket sur sa calculatrice, avec le sourire et la grande classe). À Rio de Janeiro, pour visiter le quartier de Santa Teresa, on a pris le tramway (le bondinho) qui traverse plein de jolis quartiers colorés et des collines dans le quartier de Santa Teresa. C’est très touristique, et franchement, c’est très festif et ne coûte rien. Par contre, mieux vaut arriver tôt pour avoir la chance de monter dedans, car c’est plein de monde qui veut faire pareil, surtout des touristes, et on se retrouve à attendre le prochain tramway, ce qui est long ! Nous avons pris ce tramway à l’aller et au retour, on a marché jusqu’à notre hôtel en descendant les collines du quartier.




Nous avons aussi profité de la mer pour faire des voyages en bateau. Que cela soit sur le lac Titicaca ou sur l’océan en Thaïlande, cela fut souvent épique, surtout pour ceux qui ont le mal de mer (pour aller sur l’île de Ko Tao ou sur White Island, en Nouvelle-Zélande). Mais comme aller sur une île nécessite de prendre le bateau, nous n’avions pas le choix. À Hong Kong, le traversier permet, pour pas cher, de passer sur l’autre rive de la ville et ainsi monter en haut de la montagne. Cela offre un superbe panorama sur la mégalopole. Et, à Bangkok, les bateaux ont la même utilité que les bus et desservent les principales places de la ville pour quelques baths. En plus, pour visiter la ville depuis le fleuve, c’est idéal. Il y a des quais un peu partout en ville et les plans sont plutôt bien faits pour savoir où débarquer. À Tigre, en banlieue de Buenos Aires, on visite les îles qui bordent la rivière dans des bateaux qui s’arrêtent sur chacune de ces îles, où vivent des gens. On a fait un picnic sur les bords de l’eau, croisant les bateaux des particuliers (des bateaux à moteur, des barques ou des avirons). Ça ressemble beaucoup aux bords de Marne, en France, car c’est très joyeux, très festif, on entend de la musique qui proviennent des maisons ou des restaurant et c’est une super journée à passer. À Malacca, en Malaisie, on peut faire du bateau en suivant la rivière qui traverse la ville. Une voix explique ce qu’on voit (on a eu beaucoup de mal à comprendre les explications…) et comme la visite est proposée de jour comme de nuit, on profite pleinement des lumières de la ville à tout moment de la journée. Super visite !













Enfin plus anecdotiquement, à Pucón, on a terminé la descente du volcan Villarrica en faisant de la luge (c’était vraiment cool !), à travers de la grosse neige poudreuse en allant vraiment vite. On a aussi voyagé à dos d’éléphant, à Paksé, au Laos. Il ne faut pas être pressé, car le gros pachyderme n’avance pas très vite. Mais on rêvait de le faire, et on l’a fait !


3 commentaires:

Bibi a dit…

Moi, ce que j'aurais préféré, c'est, en premier mon copain le gros Kantal,après, la voiturette à pédales, et en troisième, le "tuktuk"( parce que j'aime bien dire ce mot!).

lys a dit…

Et bien moi, je n'ai pas oublié mon beau condor, qui m'a permis de voyager avec vous, en Amérique du sud!
P.S. Ici, j'ai ma bicyclette!!

coach personnel a dit…

ça donne envie de vous suivre !!