dimanche 23 mai 2010

Passons aux choses concrètes

Si le premier achat concret du voyage fut le sac à dos, notre voyage a vraiment commencé quand nous avons confirmé les réservations de nos vols avec l'agence de voyage. Bien que les billets soient virtuels, ils rendent le voyage palpable…

Nous avons les billets en poche. Donc, on part. Maintenant, que le principal à faire, il reste… un milliard de trucs à faire. Là encore, on a fait une autre liste des choses à ne pas oublier :

Vaccins : Polio, rougeole, fièvre jaune, rage (optionnel et on ne l'a pas fait), typhoïde. On l'a fait à la clinique du voyageur du CHUM. En comptant les frais de visite, on en a eu pour un peu plus de 200$ à deux. L'avantage d'aller là-bas, c'est que la visite médicale est remboursée : elle coûte 30$, mais la clinique offre pour autant en produits utiles pour le voyage. Nous avons donc pris des crèmes solaires, de l'anti-moustique, et sommes repartis avec un carnet de santé international où sont brochés tous les vaccins que nous avons eus. Par exemple, pour la fièvre jaune, c'est important, car à la douane de certains pays, c'est un impératif de prouver qu'on est immunisés.

Médicaments : le médecin qu'on a vu à l'hôpital nous a donné une prescription comprenant 120 capsules de Doxycycline (paludisme), 8 capsules de Lopéramide (diarrhées aïgues), 6 de Ciprofloxacine (diarrhées importantes), 6 d'Azithromycine (diarhées avec du sang…), 5 d'Acétazolamide (mal des montagnes) et pour Julie, du Fluconazole (infections causées par un de ces médicaments). Nous avons ensuite magasiné les pharmacies avec la prescription et d'une boutique à l'autre, les prix varient et on a même découvert qu'on peut négocier ! Eh oui ! Alors à date, c'est chez Jean Coutu que c'est le moins cher, on s'en tirerait à chacun 160-180$. On achètera les médicaments peu avant de partir, mais tant qu'on aura l'assurance du travail.

Déménagement et entreposage des affaires : en fait, comme nous quittons chacun nos appartements, nous allons déménager le contenu et l'entreposer. Là encore, nous avons magasiné et visité des entrepôts. Les prix se tiennent, mais là encore, tout se négocie. Nous ferons donc déménager par un déménageur de Laval qui ira chercher les affaires de Julie chez elle pour les mettre à l'entrepôt puis qui viendra chez moi récupérer mes affaires et les entreposer ensuite. On fera ça 3 jours avant le départ. Bref, pendant 3 jours, nous dormirons chez nous avec nos sacs à dos… Nous essayons de confier des affaires à des amis et famille pour les dépanner et nous, pour nous sauver du temps de déménagement. Pour l'entreposage, nous avons fait affaire avec les entrepôts Bel-Air, à Montréal. Nous paierons directement le temps réservé, et nous gagnons ainsi un mois offert, ainsi que l'équivalent des taxes (200 par mois, taxes incluses).

Notre emploi : nous avons annoncé notre départ à nos patrons en leur faisant comprendre qu'on aimerait récupérer nos jobs au retour. Nous avions révisé notre discours. Voilà, c'est entre leurs mains, maintenant, mais de toutes façons, job ou pas au retour, nous partons et espérons savoir, avant de partir ce qu'il en est.

Le blog : nous travaillons dessus régulièrement, en imaginant comment l'étoffer facilement quand nous serons partis (photos, vidéos, articles, etc.). C'est super intéressant, mais ça demandera de la rigueur pour le remplir. Pour le moment, nous essayons encore de comprendre pourquoi quand Julie envoie des messages, c'est écrit que c'est moi qui les publie… Mystère… Pour partager nos sensations, nous allons essayer de publier des notes de voyages, avec des photos quand cela sera possible. C'est la moindre des choses après tout : nous avons consulté un nombre faramineux de sites Web pour nous préparer, c'est à notre tour de donner un coup de pouce pour cet incroyable périple. Pour le moment, le site n'a pas de nom, mais bon, on va finir par le baptiser… débaptiser… renommer… On va lui trouver une personnalité. Grâce au site blogspot, nous pourrons mettre à jour le site Web juste par courriel. Pas la peine de faire de la mise en pages, de travailler les couleurs, etc. pendant qu'on sera en voyage. On a juste à envoyer un courriel à une adresse prédéfinie et le courriel se poste sur le blog ! Magique !

RAMQ : il faut prévenir la RAMQ avant de partir pour pouvoir bénéficier des assurances pendant et à notre retour. Il suffit pour cela de les appeler et de les aviser de la date de départ et celle de retour, avec un lieu de destination. Ils vous enverront une feuille « Départ temporaire du Québec » à retourner signée. Elle permet de rester couvert en cas de problème, et de retrouver le régime au retour. Par ailleurs, il n'est possible de bénéficier de cette couverture (plus de 183 jours d'absence par an) qu'une fois par sept ans.

Les impôts : au provincial, il nous a été dit que rien de particulier ne pouvait être fait à cause de notre départ. En somme, nous ferons nos impôts lors de notre retour. Si on a un retour d'impôts, pas de problèmes. Sinon, nous aurons nos 5% de pénalité de base pour le retard plus 1% par mois. On peut aussi déclarer les impôts par quelqu'un (en remplissant le formulaire R69 pour autoriser un tiers à remplir la déclaration à notre place), soit par papier, soit en donnant à cette personne nos codes pour faire la déclaration par Internet. Mais bon, il n'y a rien à faire en particulier. On se retrouve juste dans la place de quelqu'un qui n'aurait pas produit sa déclaration à temps. Pour le fédéral, ce serait la même chose, selon Revenu Québec.

Magasinage : nous avons chacun acheté un sac à dos Pangea 60 litres chez Mountain Equipment Coop. Il incorpore un petit sac à dos détachable qui ne prend vraiment pas de place. Nous ferons sans doute un post spécial sur le contenu du sac, mais aujourd'hui, nous savons à peu près avec quoi nous partirons :
  • 2 pantalons dont au moins un avec les jambières détachables et qui sèche vite. L'autre sera sans doute un jeans.
  • 3 ou 4 t-shirts et/ou chemises qui sèchent très vite (nylon, polyester). En plus, je prends un t-shirt (ou deux) de l'équipe de soccer d'Argentine.
  • côté culottes et bas : 4 culottes et autant de paires de bas, contenant de la laine mérinos (chaleur) et des matières qui sèchent vite (nylon, polyester, coolmesh).
  • un manteau de pluie, coupe-vent, qui ne prend pas de place pour quand on ne s'en servira plus.
  • une paire de souliers de marche, résistant et imperméables.
  • une paire de souliers légers, pour avoir les orteils à l'air.
  • une serviette qui sèche aussi vite que le ShamWow ! et qui se plie et tient dans le creux de la main (ou presque…).
  • un filet moustiquaire qui sera sans doute utile.
Pour les finances : nous partons chacun avec deux cartes de paiement, au cas où on en perde une. J'ai fait une demande à ma banquière chez Desjardins et la carte est arrivée quelques jours plus tard. Très rapide. Par ailleurs, nous verrons avant le départ avec combien de dollars US nous partons. Ça nous sera sans doute très utile en Amérique du Sud (je pense à la Bolivie, surtout). Ce que nous ferons, c'est payer avec nos Visas autant que possible en transférant, chaque mois, de l'argent de nos comptes courants à la carte de crédit, pour éviter des frais. Par ailleurs, nous aurons chacun un petit sac en en tissus autour du cou pour mettre notre argent au quotidien. C'est très pratique et surtout moins visible que les ceintures-banane…

Musique : nous aurons chacun un IPod pour partir. Le choix de la musique sera crucial vu que nous resterons avec le même stock pendant un an… Nous partirons avec le chargeur qui se branche à l'électricité, en plus du câble USB, qui peut toujours servir. Julie a des adaptateurs pour chaque pays où ce sera nécessaire.

De mon côté, j'ai repris mes cours d'espagnol avec Alfredo, mon prof péruvien, pour être capable de profiter au maximum du voyage. On ne partira pas 50 fois aussi longtemps, alors autant se donner les moyens de bien le faire. Si, en Amérique du Sud, la langue sera une barrière minime, en Asie il faudra se faire comprendre comme on pourra… C'est justement l'inconnu qui nous excite ! Ah oui ! Pour les étudiants : prenez une carte ISIC (18$). Elle vous permettra de bénéficier de plein de réductions au cours du voyage. Du fait que c'est une carte d'étudiants internationale, elle est reconnue aux quatre coins du globe !

Permis de conduire international (informations trouvées sur le site du CAA-Québec) : Pour bien comprendre son utilité, il faut savoir qu'un PCI (permis de conduire international), c'est en fait la traduction de votre permis de conduire en une dizaine de langues. Évidemment, on ne le demandera pas nécessairement au moment même de la location de la voiture, quoique dans certains pays on l'exige. Par contre, il se révèle nécessaire lors d'un contrôle de routine ou si une quelconque infraction au code de la route est commise dans un pays dont la langue parlée n'est pas le français. Le PCI facilite la communication, particulièrement lors d'une vérification policière, et il constitue une pièce d'identité supplémentaire. Bien sûr, un PCI ne sera jamais un passeport et ne le remplace pas. Il ne remplace d'ailleurs pas le « vrai » permis : il le complète ! Le PCI n'est valide qu'un an à partir de la date d'émission. CAA-Québec recommande qu'il ne soit pas délivré plus tôt qu'un mois avant la date du départ afin que le détenteur puisse profiter au maximum de sa durée de validité.
Comment obtenir votre PCI ?
CAA-Québec est le seul mandataire officiel à délivrer le permis de conduire international au Québec !
En se présentant à l'un des centres de services CAA-Québec, le permis de conduire international est délivré sur-le-champ. Le formulaire de demande de PCI sera rempli électroniquement sur place. Pour connaître les centres de services où vous pouvez obtenir un PCI, recherchez ceux affichant « Services aux membres ».
Documents requis et coûts reliés à une demande en personne
  • permis de conduire canadien valide
  • 2 photos passeport en couleur ou en noir et blanc, signées par la personne qui fait la demande du PCI. Les photos doivent être identiques, récentes - 2 ans maximum, non numérisées, imprimées sur du papier spécifique pour les photos (type Kodak). La grandeur exigée est le format photo passeport, soit environ 4 cm de largeur par 5 cm de hauteur. Le visage doit mesurer de 31 mm à 36 mm, du menton au sommet de la tête.
  • 15 $ en argent canadien

Nous pensons utiliser le PCI surtout en Australie et en Nouvelle-Zélande. Par contre, il nous sera peut-être utile au Brésil et en Argentine où les distances sont grandes. Il ne nous restera qu'à s'habituer à conduire à gauche !