lundi 7 février 2011

Au coeur de la fête du Têt

Nous avons commencé notre périple post-Saïgon par Dalat après une nuit de bus. Les bus de nuit, au Vietnam, c’est quelque chose. De l’inédit, pour nous. Et on en a fait du bus de nuit en Amérique du Sud. Mais là, on est carrément dans des lits ! Pas des sièges inclinables, de vrais lits. Des couchettes, en réalité. On est une petite quarantaine dans le bus et on choisit sa rangée de couchette et son étage. Dépendant des bus, l’expérience se passe différemment. Dans le premier bus que nous avons eu, tout était neuf, alors ça allait, d’autant plus que le chauffeur ne klaxonnait pas comme un malade pendant qu’il conduisait. On a une couverture, un oreiller, une bouteille d’eau et c’est parti pour la nuit. Il faut par contre mentionner que pour nos gabarits d’Occidentaux, nous sommes un peu à l’étroit dans ce genre de couchettes (attention à ceux qui ont des grandes jambes). Entre Nha Trang et Hoi An, le bus était nettement plus vieillot (on a crevé un pneu en plein milieu de la nuit et on a mis du temps avant de repartir, mais bon, au moins, le bus roulait) et les couchettes étaient d’une propreté douteuse. Entre Hoi An et Hué, on a aussi eu un bus avec des lits, même si le voyage de quatre heures se passait de jour. Un des trucs les plus embêtants pendant le trajet, c’est les odeurs de pieds, mais bon, ça fait ambiance dortoirs (au fait, depuis la Nouvelle-Zélande, on n’y met plus les pieds).

Revenons à Dalat, donc. Après la lecture de notre guide, nous croyions que ça allait nous faire penser à Bariloche en Argentine : des vallées verdoyantes, des sapins, des lacs, une ville de villégiature. Eh bien... Ce fut un peu le cas. Nous avons loué un scooter et sommes partis à la rencontre de cette petite ville en ébullition quelques jours avant le Nouvel an chinois. Nous avons pleinement profité de notre engin pour visiter des temples au milieu de pinèdes (comme les pagodes Thiên Vuong et Linh Phuoc), un hôtel « artistique » (la pension Hang Nga, appelée aussi Crazy House) que l’on visite pour son architecture insolite (plein d’animaux en béton, des pavillons dédiés à un kangourou, à un ours qui mange du miel, un arbre-maison où la cîme doit devenir une buvette).





Un peu plus loin, nous nous sommes baladés dans un parc jusqu’aux chutes d’eau Dantala, au milieu d’une forêt de sapins, et, pour remonter, nous avons pris une sorte de petit train. Ça avait des allures de fêtes foraines, vitesse en moins. Mais c’était cool. On aurait aimé rester sur notre wagon miniature, mais il a fallu descendre, un peu trop vite à notre goût. Tant pis, nous sommes remontés sur notre scooter pour continuer à visiter la région en ayant des sensations fortes (comme de suivre une moto remplie de poulets vivants !).





Une des balades vraiment agérable est celle qui entoure le lac artificiel Xuân Huong. Toute la ville s’y retrouve à vélo ou en motobike. On y croise une réplique de la Tour Eiffel et la gare ferroviaire, entre autres, que nous avons visitée. Il y avait une vieille locomotive exposée sur laquelle on a pu grimper. C’est une vieille locomotive à charbon japonaise qui avait appartenu auparavant aux Chinois. Finalement, elle est à Dalat et n’est pas prête d’en bouger.

Nous avons encore fait de belles rencontres. Dans un petit restau de la ville, un soir, nous nous sommes retrouvés au milieu de plein de familles venues manger de bonnes soupes aux vermicelles et qui buvaient de l’alcool de riz, la boisson locale. Ils s’enfilaient tous des verres d’alcool et le degré d’ébriété général était pas mal poussé. Un gars passe à côté de nous et renverse la bouteille vide de jus qui était posée sur notre table. Elle tombe et se brise en mille morceaux. Le type se fond en excuses, ne sait plus où se mettre, se réexcuse, et ses voisins de table viennent à leur tour s’excuser. Ça en devient gênant. Tout le restau nous regarde, les gens parlent entre eux en nous regardant et rigolent (vraiment pas discrètement)... Nous ne savons pas si c’est ce que nous représentons ou la bouteille brisée, mais en moins de deux, nous nous retrouvons avec des verres d’alcool de riz offerts par certains de nos voisins. Comme ça, spontanément. Alors on trinque avec eux, on se serre la main. Quand nous sommes sortis du restau,  nous avons dû nous arrêter à deux autres tables pour trinquer (cul sec, c’est comme ça que ça se passe). Quand nous sommes rentrés dans le restau, il faisait froid dehors. En en sortant, on avait nettement moins froid.
Au Vietnam, quand on s’enregistre dans un hôtel, la réception nous demande toujours nos passeports (c’est une pratique plus que discutable !). Ils rangent nos papiers dans des pochettes portant le numéro de notre chambre, et nous les rendent quand on quitte (supposément pour avoir nos visas sous le nez si la police fait une vérification, mais on a réussi à juste donner une photocopie de nos passeports en montrant nos visas, et l’hôtelier a accepté). Nous nous doutions que cela finirait par mal tourner et... ce fut le cas ! À Dalat, nous avons pris un bus pour Nha Trang pour ensuite continuer jusqu’à Hoi An dans un autre bus de nuit. Et au moment de rendre la clé, la fille de l’hôtel a oublié de nous rendre nos passeports et, nous, de les lui demander. Résultat, c’est dans le premier minibus que nous nous sommes rendus compte que nous avions oublié nos précieux documents. La catastrophe ! Le truc à ne surtout pas égarer, nous, on l’oublie quand on sait qu’on a ensuite dix-huit heures de bus ! Dans le bus, on échaffaude des scénarios pour les récupérer (un de nous repart de Nha Trang à Dalat et l’autre continue jusqu’à Hoi An ; on va dans un hôtel de Nha Trang où on reste une nuit et on fait venir nos passeports par un prochain bus, etc.) et aussi pour ne pas perdre les billets de bus Nha Trang-Hoi An prévus pour le soir-même (puisque c’est l’époque du Nouvel An chinois, les billets étaient pratiquement impossibles à trouver et, surtout, très chers). Les quatre heures de bus nous ont servi à scénariser toutes les façons de les récupérer, d’en vouloir à la fille de l’hôtel ou à nous dire qu’on ne devait plus confier nos passeports à la réception. Quand le bus arrive finalement à Nha Trang, nous sommes en face de l’agence de voyage de T.M. Brother’s Café, agence qui nous a vendu les billets de bus. Nous allons les voir pour essayer de déplacer les billets de bus pour Hoi An. On explique brièvement pourquoi à la fille qui nous fait face (elle s’appelle Ly), et...
Vous vous souvenez du titre du dernier blog ? « Nos nouveaux amis sont tous les rois de la débrouille ». En voici un autre exemple. Ly nous écoute dix secondes. On n’a pas le temps de terminer notre histoire qu’elle appelle la fille de notre hôtel à Dalat et nous propose soit d’attendre les passeports qui arriveront dans le prochain bus venant de Dalat (le lendemain) ou de continuer jusqu’à Hoi An et les passeports nous rejoindront dans une agence locale trois jours plus tard (car comme tout ça tombe pendant la période du Têt, le bus Nha Trang-Hoi An fait relâche pendant une journée). Nous choisissons cette dernière possibilité (même si on a un peu peur que les passeports s’égarent, mais bon, Ly nous inspire confiance et on dirait qu’on n’est pas les premiers à qui cela arrive). Eh bien trois jours plus tard, on avait nos passeports, dans l’agence indiquée par Ly. Quelle organisation ! Et le service a été gratuit, en plus ! Merci, Ly ! Grâce à toi, on a récupéré nos passeports. Ça aurait été rageant de devoir les refaire (... et perdre tous les beaux tampons que nous avons amassés dessus jusqu’à présent) ou de perdre trois jours à Dalat en attendant le prochain bus.
Bref, une fois à Hoi An, nous avons pu profiter pleinement des festivités du Têt. La ville avait revêtu ses plus belles lanternes, il y avait des chats partout. Car, oui, il semble que c’est l’année du chat, en fait, et pas du lapin... tout du moins au Vietnam, et selon certaines personnes. C’est un peu bizarre, car sur le sujet de l’animal fêté, on a droit tantôt au chat, tantôt au lapin... on ne sait plus trop en fait. Ça doit dépendre du pays et de ce que les gens comprennent de notre question (une fois, on a fait des dessins de chat et de lapin à un gars pour qu’il nous dise qui il fêtait. Comme réponse, on a eu un beau sourire et un beau « Yes, yes ! », puis il est parti). La fête du Têt est l’occasion, pour les familles vietnamiennes, de se réunir. À Hoi An, on les voyait préparer ensemble de gros repas, on les voyait manger sur le pas de leur porte, on les entendait chanter au karaoké (quelles voix... criardes et nasillardes !), on les voyait sur les motobikes tous ensemble (si...si une famille complète sur un motorbike). Ça sentait vraiment les vacances et les enfants semblaient excités de tous se retrouver. Mais encore une fois, on entendait des « Hello ! » qui fusaient de partout, suivis de petits rire étouffés.
C’est une super petite ville. Pleine de temples anciens vraiment bien conservés, de maisons ancestrales et des ruelles splendides quand il fait soleil. On a donc pris une journée complète pour faire le tour de la ville à pied, le jour même du Têt. Les familles vietnamiennes étant réunies et habillées élégamment (les chiens aussi, du reste), il y avait beaucoup de monde et beaucoup de bruit. On est quand même rentrés dans les principaux temples (dont les maisons Tan Ky et Phung Hung, celle de la famille Tran était fermée pour quelques jours, dommage) et on a déambulé dans les rues, en passant, bien sûr, par le fameux Pont Japonais. C’est vraiment très agréable. Pour les fêtes, il y a avait, outre les lumières et le feu d’artifice, une fête foraine. On est allés y faire un tour et Guillaume s’est essayé au tir au fusil. Pour tirer, oubliez les balles ou les plombs, ici, on tire avec des petits bouchons en plastique. Alors dès qu’il y a un peu de vent, le bouchon dévie et on manque la cible (selon ses explications, mais pas certaine qu’il y avait du vent ce jour-là). Les lots étaient composés de bouteilles de bières et de vodka et les tireurs avaient quinze ans d’âge moyen.
















On a ensuite loué un scooter pour aller faire un tour sur le site cham de My Son, à 35 kilomètres de Hoi An. À l’aller, on s’est un peu perdus, alors on a fait une vingtaine de kilomètres de détour. Et, au final, faire 100 kilomètres sur un scooter et, sur des routes moyennes, ça fait aussi mal aux fesses que de faire une journée complète de cheval. My Son, c’est un ancien centre religieux et politique du IVe siècle. Depuis, à cause des guerres et du temps, c’est un vrai tas de ruines. On n’a pas compris pourquoi notre guide était à ce point-là émerveillé par ce site. Nous, on a trouvé ça très quelconque. Le plus impressionnant, ce sont presque les trous d’obus (qui datent de la guerre du Vietnam) qu’on croise de temps en temps sur le site. Sinon, il y a bien quelques édifices debout, mais la plupart sont totalement à l’abandon et il ne demeure que quelques pierres. On y est restés une grosse heure (c’est amplement suffisant) puis on est repartis pour le vrai show.




La route entre My Son et Hoi An est pleine de superbes paysages. On y croise des rizières à perte de vue. On s’est engagés dans des petits chemins pour se rapprocher encore davantage de ces champs tout verts. C’est super beau et on aimerait beaucoup comprendre comment fonctionne une rizière, comment on plante le grain qui donne le riz, comment le plant grandit et comment on le récolte et que tout ça arrive dans nos assiettes.



Pendant cette journée de scooters, on a croisé quelques milliers de familles complètes sur leur engin. Des familles de deux, trois, quatre ou cinq, d’autres qui transportaient des paquets plus gros les uns que les autres. Mais un truc qu’on a constaté, c’est la coquetterie qu’ils portent à leur casque. On a vu des casques de toutes les couleurs, avec des motifs ou des logos. Et ils semblent tellement y être attachés que, dans la rue des fois, les gens marchent avec leur casque sur la tête, sans la moto à leur côté.


Nous voici à Hué pour terminer nos deux fabuleuses semaines vietnamiennes. Nous logeons à l’hôtel Binh Duong IV, où, pour 240 000 dongs, nous avons droit (tenez-vous prêts) à une superbe et grande chambre, une salle de bains géniale, la télévision avec le câble, l’Internet gratuit (très très lent, mais l’Internet quand même) et... un ordinateur dans la chambre. Une grande première pour nous d’écrire le blog sans aller dans un cybercafé. Et pour manger, nous allons au Cafe On Thu Wheels, juste à côté de notre hôtel. Pour une bouchée de riz, on trouve des petits rouleaux frits délicieux ou du poulet exquis. Miam miam !
Mais bon, nous ne sommes pas venus pour la chambre ou le restaurant à Hué mais pour l’impressionnante citadelle dans la ville. Une citadelle pleine de bâtiments du XIXe siècle, plus ou moins bien conservés, mais qui donne une idée de la grandeur de cette ville dans la ville. Il y a d’énormes remparts tout autour et à l’intérieur, une bonne demi-journée permet de faire le tour des différentes portes, des palais, des pavillons et (bien sûr...) des temples. Comme on y était un dimanche, il y avait pas mal de monde. Mais surtout des Vietnamiens alors ça fait moins « boîte à sardines pour touristes » quand un site est visité par des locaux.








Pour la première fois de nos vies, dans un des parcs de Hué, nous avons assisté à des combats de coqs. Des gars se réunissent en public autour d’un petit enclos derrière lequel deux coqs se battent. On n’a pas vu d’argent et on ne sait pas s’il y avait des paris, mais il y avait un gars au milieu de l’arène qui ressemblait à un arbitre. Tout autour, des gars criaient et riaient quand un des coqs grimpait sur l’autre. Les bestioles étaient pas mal amochées et, en plus, elles n’avaient pas l’air de vouloir se battre. C’est l’arbitre qui jetait un des poulets sur l’autre pour essayer de déclencher une rixe.




Notre deuxième journée à Hué nous a permis de constater que oui, nous étions bien dans la région des tombeaux impériaux (et des rouleaux impériaux, aussi). Des tombeaux et des mausolées, il y en a beaucoup ! Pour pouvoir tout voir, nous avons pris une excursion qui, pour 140 000 dongs (7 $) nous permettait de circuler sur la rivière des Parfums (une rivière à l’eau verte propre, dans un cadre vraiment beau), de voir des monuments super bien cotés dans notre guide, des boutiques d’encens, d’avoir un guide officiellement bilingue anglais-vietnamien (mais quand il se mettait à parler anglais, on ne comprenait rien du tout) et, en plus, on avait un lunch (en fait, un petit bol de riz avec du toffu et quelques nouilles aussi. Pas de quoi s’étouffer !). Bon, on se l’est vraiment joués touristes, aujourd’hui. Car oui, on a tout vu, mais à quelle vitesse ! On allait au pas de course et des fois, on ne savait même pas ce qu’on voyait et ce qu’on photographiait (et des photos, on en a pris !). Pour le prix, difficile de demander mieux, mais pour ceux qui ont le temps, les alentours de Hué valent vraiment le coup ! Louer un scooter aurait sans doute été l’idéal, mais comme le Laos nous attend demain, pas le temps de traîner. Alors en route, jeunesse !

On a commencé par la pagode de Thiên Mu avec son espèce de tour de Babylone au milieu. Elle est super belle, toute colorée, et, hormis les hordes de touristes, tout était parfait, d’autant que c’était gratuit.

Par la suite, nous avons filé en bateau au tombeau de Minh Mang. C’est beaucoup moins grand que la citadelle de Hué mais les bâtiments sont vraiment bien entretenus et colorés. Et tout autour, c’est plein de points d’eau. Quand on a eu terminé de se rendre compte combien c’était gigantesque, il était déjà temps de partir.



Nous avons alors pris un bus pour rejoindre le tombeau de Khai Dinh. En 35 minutes de visite, le temps de monter toutes les marches menant au sommet, de contempler les statues de moines, les dragons gris, la cour d’honneur et l’intérieur, il était temps de rejoindre le tombeau de Tu Duc, en faisant un petit crochet par un marché de bâtons d’encens (super touristique, mais vraiment idéal pour prendre de belles photos).





Le tombeau de Tu Duc (le « Palais de la modestie »), c’est sublime pour le cadre. Au milieu de grands arbres, se trouvent des palais et des temples, certains cachés par la verdure, et des lacs artificiels, aussi. En un temps record (environ 30 minutes), on a sillonné ce bel ensemble. Et bon, là encore, une heure supplémentaire de visites aurait été appreciée, mais notre guide trépignait devant le bus dès que l’heure de retour avait sonné. Dans ce grand ensemble, on a visité au pas de course, sans trop savoir ce qu’on voyait. Pas le temps de lire ce que disait notre guide (trop long, on aurait terminé leur article au moment de repartir), alors tout ce qu’on sait, c’est que c’était vraiment très beau.


Et ça vaut mille fois le coup de rester une grosse journée ou plus pour faire ces visites avec un guide francophone et un scooter. Car c’est sublime, parmi les plus beaux temples qu’on ait vus (mais avec une visite express genre Speedy Gonzales) depuis le début.
Pour terminer avec le Vietnam, un truc qu’on a remarqué dans les restaus vietnamiens, c’est que le service se fait assiette par assiette. C’est-à-dire que chaque fois qu’on commande (un plat et une boisson chacun), on est servi un plat à la fois. Le verre de Julie arrive... puis, trois minutes plus tard l’assiette de Guillaume... puis, deux minutes plus tard l’autre jus et encore plus tard la dernière assiette. Alors des fois, on mange chacun notre tour si on ne veut pas que ce soit froid. C’est toujours comme ça. Le truc pour manger ou boire ensemble, c’est de commander la même chose, mais Julie est peu friande des têtes de poissons marinées ou ce genre de plats aux odeurs étranges et inusitées.
Demain, nous partons pour Savanakhet (12 heures de transport), au Laos. Nous y allons en bus, en demandant un visa à la frontière. Ceux qui veulent faire le même trajet que nous devraient le faire un jour impair. En effet, Sinh Café affrête un bus spécial ce jour-là, pour 250 000 dongs seulement. Comme demain est le 8 février, nous avons dû magasiner dans les différentes agences et nous faire une petite frayeur. En effet, la veille de nous procurer le billet, nous avions trouvé des sièges à 350 000 dongs (chez Asia Travel Land, 42 Nguyen Tri Phuong. Ils sont vraiment gentils et quand on y était, ils nous ont proposé de piocher dans une boîte où se trouvaient de ce qui ressemblaient à des petits bonbons locaux. Guillaume a pioché et a trouvé ça... infecte. Ça ressemblait à des pruneaux séchés à la lime et à autre chose de salé-aigre-pas bon du tout. Après ça, beaucoup d’eau aide à faire passer le goût insistant qui persiste dans la bouche. Les vendeurs de billet trouvaient cette situation très drôle). Peu avant, dans une première agence, on a d’abord eu 370 000 dongs comme offre (la vendeuse refusait de lever le nez de son téléphone cellulaire et de baisser son prix), puis 400 000 dans une autre agence, puis 420 000 quelques minutes après. On a eu peur de ne pas trouver de bon prix surtout qu’à chaque fois, les vendeurs appelaient quelqu’un au téléphone pour connaître le tarif. On a pensé que c’était toujours la même personne que les vendeurs appelaient et que le gars devaient en avoir marre de se faire demander, à toutes les deux minutes, deux billets pour Savanakhet le 8 février. A-t-il cédé au dernier moment pour qu’on arrive à avoir ce bon prix ? On sait cependant qu’on part, ce qui est le principal en ce qui nous concerne.

2 commentaires:

Bibi a dit…

Bibi,y vous a pas oublié mais il était un peu jaloux de voir que vous aviez tellement de nouveaux amis...Vous savez ce que j'aimerais?Qu'une fois vous parliez de moi dans un de vos jolis messages, mais ça, c'est pas possible,hein? J'aimerais tellement être avec vous, manger des petits rouleaux frits. Et puis moi, j'ai des petites jambes, je prendrais pas beaucoup de place dans le bus. Et puis, Bibi, c'est aussi le roi de la débrouille!!!

lys a dit…

A un moment, j'ai cru que c'était moi , la reine de la débrouille qui vous avais aidés à retrouver vos passeports...Hélas, non, c'était Ly!